Quand on débarque dans une nouvelle mission il y a toujours le temps de l'adaptation. Quand un groupe de jeunes d'aumônerie se retrouve il y a aussi un temps "d'apprivoisement" où chacun doit faire un pas vers l'autre. C'est un peu ce que je vis le vendredi tous les quinze jours à l'aumônerie avec le groupe des lycéens. La confiance se noue peu à peu. Je me sent accueillis par ces jeunes et je deviens semaine après semaine un peu plus le confident et l'aumônier. Notre "métier" est vraiment le plus beau métier du monde. Il y a vraiment de la joie à rencontrer ces jeunes et à les voir grandir. Surtout quand les troisièmes qui sont passés chez les "grands" s'ajustent toujours un peu plus et commence à trouver leurs marques. La joie aussi de voir les anciens prendre des responsabilités et devenir témoin, passeurs du flambeau aux plus jeunes. Joie aussi lorsque le silence se fait quand la Parole se dit et que le Christ nous susurre à l'oreille "je ne vous appelle plus serviteurs mais amis". Heureux lorsque chacun regardant Marie chante ensemble, paisiblement et avec foi "je vous salue Marie comblée de grâce, le Seigneur est avec vous..."
Notre vie quotidienne est un bel enseignement pour notre foi. Certaines parles rituelles peuvent parfois s'éclairer dans l'expérience banale de l'accueil chez sois. "Heureux les invité" et je découvre que celui qui invite est aussi heureux. Finalement avec Dieu nous sommes vraiment dans une relation de réciprocité ! Joie et bonheur partagés...
Dimanche matin je me retrouve au milieu de quelques dizaines d’enfants. « Il est enfin arrivé le jour que l’on attendait ». Nous essayons de le chanter avec nos voix du matinales. Peu à peu le chant devient mélodieux et les enfants semble heureux de chanter. Claire communique son enthousiasme et notre chant se fait prière joyeuse. Viens le temps de la dispersion en groupes pour partir en « randonnée ». Après la randonné retour tous ensemble où l’Ecriture surgit comme une eau bienfaisante qui vient rafraîchir après l’effort. Cette eau est partagée et offerte. Elle devient parole qui rejoint le cœur. Viens le temps de célébrer dans la joie. Me voici à l’autel entouré de ces enfants. Ils sont plusieurs dizaines. « Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas » (Mc 10, 14) prends tout son sens. Prendre le temps de les accueillir, de leur redire la grandeur de ce qui va ce vivre et les voilà pris par le mystère. Je les observe. Ils sont présents ! Moment unique de communion autour de l’autel où nous faisons corps.
Si j'avais si j'avais ça
Je serais ceci je serais cela
Sans chose je n'existe pas
Les regards glissent sur moi
J'envie ce que les autres ont
Je crève de ce que je n'ai pas
Le bonheur est possession
Les supermarchers mes temples à moi
Dans mes uniformes, rien que des marques identifiées
Les choses me donnent une identité
Je prie les choses et les choses m'ont pris
Elles me posent, elles me donnent un prix
Je prie les choses, elles comblent ma vie
C'est plus 'je pense' mais 'j'ai' donc je suis
Des choses à mettre, à vendre, à soumettre
Une femme objet qui présente bien
Sans trône ou sceptre je me déteste
Roi nu, je ne vaux rien
J'ai le parfum de Jordan
Je suis un peu lui dans ses chaussures
J'achète pour être, je suis
Quelqu'un dans cette voiture
Une vie de flash en flash
Clip et club et clop et fast food
Fastoche speed ou calmant
Mais fast, tout le temps zap le vide
Et l'angoisse
Plus de bien de mal, mais est-ce que ça passe à la télé
Nobel ou scandale ? on dit 'V.I.P'
Je prie les choses et les choses m'ont pris
Elles me posent, elles me donnent un prix
Je prie les choses, elles comblent ma vie
C'est plus 'je pense' mais 'j'ai' donc je suis
Des choses à mettre, à vendre, à soumettre
Une femme objet qui présente bien
Sans trône ou sceptre je me déteste
Roi nu, je ne vaux rien
Je prie les choses et les choses m'ont pris
Elles me posent, elles me donnent un prix
Je prie les choses, elles comblent ma vie
C'est plus 'je pense' mais 'j'ai' donc je suis
Un tatouage, un piercing, un bijou
Je veux l'image, l'image et c'est tout
Le bon 'langage' les idées 'qu'il faut'
C'est tout ce que je vaux