16 avril 2017
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« Jésus, sachant que le Père a tout remis entre ses mains ». Jésus tu as reçu tout l’amour du Père entre tes mains. Désormais elles seront des mains de bénédiction pour l’homme. Avant de les étendre sur la croix tu as voulu réunir tes apôtres autour d’une table pour ton dernier repas. Tes mains, qui sont encore libres, vont nous révéler que pour Dieu « le propre de l’Amour étant de s’abaisser[1] ». Il s’abaisse en se mettant à genoux, aux pieds des hommes pécheurs. Ce soir Jésus nous aimes jusqu’au bout. Vais-je recueillir cet amour qui se fait si petit pour me grandir ? Vais-je accepter que Dieu tout puissant, en Jésus, se mette à genoux à mes pieds pour me les laver ? ce soir, Jésus tu vit jusqu’au bout ce que tu a inauguré le jour de ton baptême : t’unir à tes frères pécheurs. Tu vas aller jusqu’à te faire esclave pour nous libérer de tous les esclavages que provoque le péché. Jésus, ce soir tu accompli la véritable Pacque : la libération de tes frères qui subissent un double esclavage : celui du péché et de la mort. Pierre je comprends ton effroi. Comme toi, ce soir je ressens cet effroi que Dieu soit allé jusqu’à cet abaissement pour nous sauver et nous relever pour manifester son Amour radical.
Pourtant je ne veux pas fuir mais au contraire être au plus près de Toi Seigneur qui prend le chemin de la nuit de la croix pour entrer dans la lumière de la Résurrection.
Seigneur, comme toujours, tu accompagne ton geste d’une Parole. Vais-je l’entendre ce soir ? « Si donc moi, le Seigneur et le maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns les autres » ? Se laver les pieds les uns les autres, c’est être serviteurs avec le Christ de nos frères qui sont en attente de libérations. Attente de paix, de joie, d’Espérance. Ce soir Seigneur je veux te confier tous mes frères esclaves de la tristesse, de l’angoisse, de la souffrance, de la violence, de l’ignorance de ton Amour. Seigneur ce soir je te confie tous les frères de la paroisse que je ne sais pas aimer ou que je refuse d’aimer. Je vais te les remettre lorsque le diacre déposera sur l’autel le pain et le vin que tu as pris entre tes mains ce soir là. De nouveau j’entendrai ta Parole me dire « Ceci est mon corps livré pour vous et pour la multitude, ceci est mon sang versé pour vous et pour la multitude ». Tes mains seront ouvertes pour offrir à chacun ta vie donnée. Que ton corps et ton sang viennent guérir ce soir toutes mes blessures qui ferment les porte à ton amour.
Seigneur tu as voulu que ta Parole « faite cela en mémoire de moi » soit confiée à des mains pécheresses qui accueillent ton Pardon. Ces mains qui ont reçu l’onction du Saint Chrême pour être des mains consolatrices, bénissantes, fortifiantes. Prions ce soir pour nos frères prêtres qui ont la charge d’agir en mémoire du Seigneur, en son Nom. Ils sont les pauvres signes d’une Vie donnée librement et gratuitement. Seigneur, ce sont ces mains parfois calleuses que tu as choisie pour te livrer à travers les sacrements où tes enfants sont abreuvés de ta vie et de ton amour. N’ayons pas peur ce soir de venir à la source de chacun de ces sacrements où Jésus livre sa vie par amour pour tous les hommes. Avec Jésus nous allons « élever la coupe du Salut et invoquer son Nom. Oui Seigneur comment te rendrais-je tout le bien que tu m’as fait ? ».
AMEN
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Homélies dominicales
1 mars 2017
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Tout à l’heure Jacques (le doyen d'âge des prêtres présents sur la paroisse) tu te présenteras devant un frère prêtre ou diacre qui te dira « convertissez vous et croyez à l’Evangile ». Pour la 84ème fois tu vas accueillir cette invitation du Seigneur. 84 carêmes au compteur et pourtant chaque année le carême est inédit. Nous en avons eu un signe ce midi. Nous devions partager un bol de riz et finalement ce fut un pain-pommes. Seigneur, tu nous adresse à chaque fois cette Parole : « Maintenant, oracle du Seigneur, revenez à moi de tout votre cœur, dans le jeûne, les larmes et le deuil ! Déchirez vos cœurs et non vos vêtements, et revenez au Seigneur votre Dieu, car il est tendre et miséricordieux, lent à la colère et plein d’amour. » (Jl 2, 12..) N’ayons pas peur de répondre à son invitation. Quelque soit l’état de notre vie, de notre foi, Dieu nous attends comme le Père attend son fils perdu. Tant de fois Seigneur nous nous éloignons où nous t’oublions dans notre vie. Aussi chaque année, tu nous fixe ce rendez vous pour nous retrouver dans un cœur à cœur avec toi mais aussi avec nos frères. L’entrée en carême ne se vit pas dans la solitude de sa chambre mais en communauté rassemblée par ta Parole. Et c’est ensemble que nous allons prendre le chemin des retrouvailles. Mais prenons garde de ne pas oublier le but et la destination de ce chemin. Il ne s’agit pas d’une accumulation d’efforts de carêmes. Le but de notre marche : la joie pascale qui éclatera au cœur de la nuit de Pacques. Cette joie demande un cœur purifié par le creuset du carême, c’est ce que nous dit la 1ère préface du carême : « Père chaque année tu accorde aux chrétiens de se préparer aux fêtes pascales dans la joie d’un cœur purifié ». Le carême est donc de l’ordre de la grâce. C’est un cadeau que nous fait Dieu pour retrouver la joie d’être enfant de Dieu. C’est cette joie que se prépare à accueillir Katy et les catéchumènes qui seront baptisé la nuit pascale.
Le risque du croyant est d’en rester au stade du sentimentalisme sans que la foi n’est de prise sur son existence réelle. C’est pour cela que Jésus nous propose 3 piliers.
L’aumône qui est de donner librement de sois pour les autres. Cette aumône n’est pas là pour nous donner bonne confiance mais de redécouvrir la joie profonde qu’il y a à donner et à recevoir gratuitement des autres. Cette aumône elle peut se vivre de biens des manières. Donner et soutenir par son argent mais aussi par son temps. Nous pourrions même faire de notre vote cette année une aumône de carême. Une contribution pour le projet de société que nous désirons du fond de notre cœur en cohérence avec notre fois. Nous pourrions vivre comme un effort de carême l’étude des différent programmes pour voter en conscience.
La Prière pour redonner de l’oxygène à notre foi. La prière ce n’est pas un formule magique que nous rabachons. La prière est fondamentalement une relation qui requiert le cœur à cœur. C’est pour cela que Jésus nous invite à nous retirer dans le lieu le plus intime de notre intérieur : notre chambre. Un lieu où nous pouvons faire silence. Lorsque nous prions bien souvent c’est nous qui menons l’entretien. Si nous laissions dieu mener ce temps de prière ? Si nous invitions sa Parole au cœur de notre prière. Peut être qu’alors nous aurions une chance de l’écouter et de vivre cette parole par la suite. Et si chaque jours nous prenions le temps d’ouvrir la bible ou un prions en Eglise ou le Magnificat pour laisser les mots de Dieu nous rejoindre. Chacun recevra de manière différente cette parole et pourra ainsi se laisser conduire par la Parole de Dieu. La prière n’est pas qu’un acte solitaire elle nous relie à toute l’Eglise. Quand un chrétien laisse Dieu lui parler c’est toute l’Eglise qui en bénéficie. Pourquoi ne pas rejoindre un groupe de prière ou l’adoration dans les semaines qui vont suivre pour s’encourager ensemble sur le chemin de la prière.
Le jeune. Il revient à la mode. Il parrait qu’il est bon pour la santé de jeuné de temps en temps. Le jeune dont il est question ici est destiné à me faire grandir en liberté et de m’ouvrir à la miséricorde pour mes frères qui subissent des jeunes qu’ils n’ont pas choisi de vivre. Il existe bien des manières de vivre le jeûne : jeûne de nourriture, de télévision, de petit plaisir pour creuser en moi de désir de Dieu et redécouvrir ce qui est fondamental dans ma vie. Le jeûne devient alors un dépouillement volontaire pour redécouvrir la présence de Celui qui peut comblé toutes mes faims.
3 piliers ou bornes pour mon chemin de carême qui n’as d’autres but de me permettre de cheminer avec mes frères vers la joie de Pacques. Sur ce chemin je vais m’ouvrir à un amour infini qui a fait de moi son enfant au jour de mon baptême. Sur ce chemin je verserai peut être des larmes de repentir qui deviendrons des larmes de libération lorsque je prendrai conscience de mon péché qui m’éloigne de ton amour Seigneur. Alors j’accueillerai la Parole de Paul « C’est Dieu lui-même qui lance un appel : nous le demandons au nom du Christ, laissez vous réconcilier avec Dieu ». C’est le moment favorable, le voici maintenant le jour du salut. C’est maintenant le moment de m’avancer et de vivre la parole qui va accompagner le geste rituel « convertis toi et crois à l’évangile ».
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Homélies dominicales
Méditation
1 novembre 2014
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Jésus monte sur la montagne. Il prend de la hauteur pour contempler ces visages, ces personnes qui sont venu vers lui pour l’écouter. Jésus ne s’adresse pas à une masse informe mais bien à une foule de visages. Pour Jésus nous avons chacun un visage unique. Nous sommes une personne unique qui a du prix aux yeux de son Père. Un mot jailli de son cœur : heureux. Il le prononce en ayant au fond de lui cette vision que nous avons contemplé dans le du livre de l’Apocalypse. Pour Jésus le mot heureux n’est pas un concept mais une réalité concrète qu’il contemple d’auprès de son Père. C’est ce bonheur profond d’être aimé, de contempler le Seigneur que Jésus veut offrir à toux ceux qui viennent à sa rencontre. Ce bonheur est un chemin. Celui que les saints ont emprunté en leur vie. Celui que Jésus propose à chacun d’entre nous ce matin. Sur la ligne de départ et d’arrivée il y a ce mot Heureux. On ne peut pas commencer le chemin, se mettre en route si nous n’accueillons pas ce mot prononcé 9 fois par Jésus. Pour lui le bonheur est l’exact contraire de l’égoïsme. On ne recherche pas d’abord le bonheur pour soi mais en vivant le chemin proposé nous devenons heureux, bienheureux ! Jésus propose dans cet Evangile différentes béatitudes car nous sommes tous différents, nous n’avons pas le même caractère, les mêmes faiblesses, les mêmes richesses. C’est pour cela que Jésus nous en propose huit. Chemins différents mais qui ont le même but : aimer Dieu et nos frères dans notre quotidien. Dieu a créé l’homme un peu à l’image d’un compositeur de symphonie où pour être belle il lui faut toutes les harmoniques. S’il en manque une elle est moins belle, dissonante. Ainsi chacun de nous est invité à apporter l’harmonique dont il est porteur à la symphonie de notre monde. La sainteté c’est la rencontre de deux libertés. Celle de Dieu et de son enfant qui est invité à offrir à ses frères toutes les harmoniques que Dieu a déposé dans son cœur. Finalement devenir Saint c’est répondre à la demande que Dieu adresse à chacun de nous ce matin : regarde, regarde l’être magnifique que tu es, que j’ai créé. Veux tu offrir ta beauté à ce monde et à tes frères ? La Sainteté ce n’est pas l’héroïsme mais bien une réponse humble de chaque jour. C’est un chemin fait de moments lumineux, de ténèbres, de tempêtes avec un danger qui nous guette : le découragement. Chaque soir je suis invité à redire à Dieu ces trois mots que nous apprenons avec les enfants du caté et qui ont raisonné il y a 3 semaines dans cette église. Merci, Pardon, s’il te plait. Au fond la sainteté c’est ouvrir les yeux et regarder à la lumière de notre foi en Jésus mort et ressuscité pour moi. C’est ce regard que cette foule reçoit dans le livre de l’Apocalypse. Debout ils peuvent enfin contempler celui qu’ils ont cherché, qu’ils ont écouté. Ne nous privons pas de leur compagnie. Ils ne sont pas simplement un model qu’il faudrait suivre pour espérer hypothétiquement d’atteindre pour entrer. Ce sont d’abord des frères et des sœurs, vivants, qui ont avant moi vécu l’amour de Dieu et de leurs frères. Dans ma vie ils sont quelques uns à faire parti de mon intimité comme de vrais amis. Ils sont des compagnons de route. Je sais que je peux compter sur leur prière mais aussi sur leur présence pour m’aider à grandir dans l’amour de Dieu et de mes frères. Curieusement souvent ce sont les saints qui nous choisissent. Ils sont un peu comme le grand frère, la grande sœur qui nous montre un chemin qui n’est pas à copier mais à créer dans le souffle de l’Esprit Saint. Que ce souffle, qui a porté tous les saints, nous entraîne dans l’aventure de la sainteté. Aujourd’hui c’est le départ de la route du rhum à Saint Malo. C’est une belle image de la sainteté. L’important c’est de partir, de quitter la terre ferme de nos égoïsmes, de nos certitudes pour voguer sur l’océan de la charité. Sur cet océan Seigneur je veux utiliser la voile que Sainte Thérèse à hisser sur la barque de sa vie : la confiance. Avec cette voile je peux tout traverser. Dans cette course au large Seigneur il n’y a que des vainqueurs. Alors heureux es tu toi qui ce matin entends la voix de Jésus qui t’invite à prendre le large et à oser la sainteté. La joie du Salut sera ta victoire que tu partageras avec tous tes frères les saints.
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26 octobre 2014
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Jésus n’est pas n’importe où lorsqu’il répond aux pharisiens. Il est à Jérusalem. Ultime étape de sa vie, de son pèlerinage sur la terre. A Jérusalem, Jésus va vivre le combat de Dieu face à la méchanceté, au mal, à la mort, à la souffrance. Un combat pour rester homme et fidèle à sa divinité jusqu’au bout, lui qui est « compatissant ». Compatir ce n’est pas seulement être triste, s’émouvoir mais c’est être avec, littéralement souffrir avec. Jésus n’a pas été distant mais bien présent aux hommes qu’il a croisé. Il a lui-même souffert avec ses frères les hommes et les femmes de son temps. Sa présence terrestre est intemporelle. Aujourd’hui, nul souffrant n’est ignoré de Dieu en Jésus. Nulle joie humaine n’est méconnue de Dieu puisque Jésus s’est associé une fois pour toute aux joies et aux peines des hommes. C’est ce que nous a rappelé avec force le pape Jean-Paul II dans sa première lettre ancyclique « Redemptor hominis ». « Jésus-Christ est la route principale de l'Eglise. Lui-même est notre route vers «la maison du Père», et il est aussi la route pour tout homme. Sur cette route qui conduit du Christ à l'homme, sur cette route où le Christ s'unit à chaque homme, l'Eglise ne peut être arrêtée par personne. Le bien temporel et le bien éternel de l'homme l'exigent. L'Eglise, par respect du Christ et en raison de ce mystère qui constitue la vie de l'Eglise elle-même, ne peut demeurer insensible à tout ce qui sert au vrai bien de l'homme, comme elle ne peut demeurer indifférente à ce qui le menace. » Ainsi nous comprenons bien que les deux plus grands commandements de la Loi sont indissociables. Aimer Dieu pour mieux aimer nos frères. La rencontre de Dieu nous renvoie toujours vers nos frères qui vérifient notre amour pour Dieu. Lorsque Marie Madeleine se retrouve face au Ressuscité elle entend cette parole « va trouver mes frères ». Aimer Dieu ce n’est pas s’enfermer dans une relation en vase clos. Au contraire, plus nous aimons Dieu et plus nous aimons nos frères ou du moins plus nous en avons le désir. Je suis toujours étonné de constater que les religieux ou religieuses cloîtrés ont un regard toujours très affûté sur notre monde et nous offre toujours un accueil. Leur amour de Dieu n’est pas une fuite de leurs frères. Bien au contraire ils deviennent levain pour notre monde. A l’inverse l’amour que nous portons aux autres doivent nous rapprocher de Dieu. En aimant l’autre, en particulier le plus fragile, le plus pauvre, Dieu me permet de le découvrir et de le louer. Ces deux commandements recherchent un même but pour tous ceux qui leur obéissent : ouvrir le croyant à une joie profonde. C’est cette joie dont parle Paul dans sa lettre aux Thessaloniciens. Cette joie que le chrétien est invité à communiquer à celui qu’il rencontre. Cette joie que notre communauté est invitée à accueillir. Que cette joie de croire, de vivre les commandements habitent profondément le cœur de chacun présent ici ce matin. Ta loi Seigneur est vraiment délivrance. Je veux te le redire avec force aujourd’hui. Oui « je t’aime Seigneur, ma force ; Seigneur mon roc, ma forteresse. »
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14 août 2014
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Le temple s’est ouvert. Ce temple c’est toi Marie qui dit oui à Dieu. Marie, désormais tu es le réceptacle de la grâce de Dieu. Plus personne ne peut refermer la porte qui s’est ouverte. Celui qui vient vers toi ne trouve pas porte close. Il trouve un refuge et un accueil inconditionnel. Telle est la volonté de Dieu. Donner à chacun de ses enfants une mère attentive à leur vie. Marie, rien de ce qui est humain ne t’échappe. Sans cesse tu parcours les chemins des hommes pour aller à leur rencontre. Quel empressement d’aller rejoindre Elisabeth ta cousine ! On le comprend ! Lorsque la vie est en jeu, lorsqu’il y a une naissance en germe, Marie tu es là. Chaque fois que nous cherchons à mieux vivre, à retrouver goût à la vie, Marie tu es présente, tu nous encourages. Quoi d’étonnant ? Toi qui es la servante du maître de la vie ! Quand notre vie s’assèche, Marie vient nous donner à boire de cet amour que tu reçois de ton Fils. A peine as-tu franchie le seuil de la demeure d’Elisabeth que la joie surabonde pour cette maison. Elle pénètre jusqu’aux entrailles de ta cousine. La joie ne peut être retenue mais livrée, offerte. Apprends nous Marie à accueillir la joie que ton Fils veut donner à ceux qui te rencontrent. Cette joie qui ne renonce jamais à percer nos murailles de tristesses, de souffrances, de péché. Cette joie qui a pris corps en toi et qui sera transpercée par le glaive de la passion de ton Fils. Toi qui a vécu l’insondable douleur de la mort du fils, rejoins tous ceux dont la joie de croire est mise à mal. Rejoins nos frères, tes enfants d’Irak, de Syrie, d’Egypte. Rejoins tes enfants sur leur lit d’hôpital, dans leur luttes contre la dépression, la maladie psychique, le deuil, le chaumage, la misère, contre tout ce qui les fait souffrir. Marie rejoint tous tes enfants qui sont présent pour soutenir leurs frères dans l’épreuve. Qu’une sainte joie vienne apaiser ce qui est souffrant. Qu’une sainte joie vienne dynamiser les élans de générosités fraternelles. Qui accueille Marie dans sa vie, accueille le salut Dieu. Mais qu’est ce que le salut ? C’est la victoire de la joie sur la tristesse, le mal, la souffrance, le péché. Le Salut advient lorsque Dieu sèche les larmes de nos visages. Le salut ne sera total que lorsque Dieu aura séché toutes les larmes versées en ce monde. A chaque fois que nous laissons la joie de Dieu habiter notre vie alors le salut progresse et nous en percevons un reflet. Seigneur ne laisse jamais la tristesse m’envahir au point de douter de ton amour. Accueillir Marie, c’est accueillir la servante de la joie de Dieu, de sa consolation, de sa miséricorde. Heureuse es tu Marie Toi qui exulte à cause de cette joie que Dieu offre aux hommes de bonne volonté. Ta joie Marie c’est d’être servante du Seigneur, que ta joie sois notre joie et notre rempart.
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Homélies dominicales
10 août 2014
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C’est comme cela depuis que Jésus prend le risque de choisir des frères. C’est comme cela depuis le jour de notre baptême. A chaque foi que nous rencontrons le Christ. Que ce passe-t-il à ce moment là ? Jésus nous embarque. Il nous invite à avancer, à ne pas rester là. L’aventure de la fois s’apparente à une traversée pour rejoindre une autre rive. Ce voyage, nul ne sait de quoi il sera fait. Une seule chose nous est demandée : partir, quitter cette terre où je crois connaître par cœur le Seigneur. Les disciples auraient tant aimé rester plus longtemps dans cet endroit désert où ils ont connu le succès avec Jésus. On est tellement bien avec cette foule rassasiée qui nous regarde comme des héros. Jésus ne veut pas en rester là avec ses apôtres. Il ne veut pas les laisser dans l’illusion d’une gloire éphémère. Il va leur montrer un chemin qui va leur permettre de vivre une expérience fondamentale. Aucun disciple de Jésus ne peut en faire l’économie. Mais quelle est-t-elle cette expérience fondamentale ? C’est l’expérience de la confiance. Dans toute rencontre du Seigneur, nous sommes provoqués à la confiance. Dans l’Evangile, Jésus rejoint ses apôtres dans la nuit, dans la tempête. Les apôtres sont dans le creux de la vague lorsqu’ils entendent ces trois paroles de jésus : « Confiance, c’est moi, n’ayez pas peur ». Ce sont les trois paroles qui cimentent toute rencontre avec le Seigneur. Ce sont ces paroles qui peuvent apaiser les vents contraires que nous rencontrons sur notre chemin de foi. Combien de tempêtes avons-nous traversé depuis notre baptême ? Dieu ne se résout jamais à nous voire couler. Chaque fois que nous avons peur de couler, il vient à notre rencontre. Il nous adresse ces paroles « confiance, c’est moi, n’ayez pas peur ». Je suis là, je vais passer avec toi ce moment de ténèbre où tout semble perdu, où tu as l’impression de ne plus savoir où tu es, où tu vas. Acceptes ma main et tu verras nous passerons ensemble. Parfois ces moments de sécheresse, de nuit, de ténèbres peuvent durer. Comme sainte Thérèse de l’Enfant Jésus de la sainte Croix qui a vécu une véritable nuit de la foi. Pendant un an elle a du affronter l’épreuve du silence de Dieu. Avec le recul Sainte Thérèse dira dans son manuscrit C que cette épreuve lui aura permis de grandir dans la foi et de comprendre, d’expérimenter que c’est possible de ne pas croire en Dieu, de mieux comprendre ses frères pécheurs. Ce que sa foi ne lui permettait pas avant cette épreuve. Dieu va le permettre dans le creuset de la nuit. Elle ira jusqu’à dire que durant cette expérience : « Je crois avoir fait plus d’actes de foi depuis un an que pendant toute ma vie » . Face aux vents contraire, face à cette voix qui lui murmurait qu’elle s’était trompée de chemin, qu’elle imaginait de fausses promesses, Thérèse a tenu bon, elle a voulu croire en la véritable voix qui est celle de Jésus. Jésus je veux te faire cette demande aujourd’hui. Apprends moi à reconnaître ta voix au milieux de cet océan de paroles qui voudraient me détourner de ta présence, de ton amour. Donnes moi de ne pas avoir peur de prendre la barque qui va me faire traverser jusqu’à l’autre rive. Je sais qu’au cœur de la nuit tu seras là et que tu me mèneras ma vie à bon port. Pour cela, aides moi à hisser la grande voile de la confiance et de l’amour pour que ma barque ne craigne aucune tempête.
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Homélies dominicales
3 août 2014
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Dieu défie toutes les lois de l’économie de marché ! Il a tout misé sur la gratuité. Son offre ne cible pas un public particulier. Toute personne est concernée par sa proposition de salut. Son palace accueille une foule de gens du plus riche au plus pauvre, du plus cultivé au plus ignorant. Ensemble ils ont droit au même service, à la même attention particulière. La seule condition pour entrer, c’est d’avoir un peu faim, un peu soif d’être aimé. Ne vous inquiétez pas de savoir si vous avez quelques pièces dans la poche. Entrez et prenez place. Ne vous inquiétez pas de votre apparence, de votre condition de vie, de votre pratique religieuse. Venez et vous verrez. Mais attention vous prenez un risque en franchissant cette porte. C’est d’être saisi par une présence, une personne. Alors peut être serez vous habitez par cette déclamation de Saint Paul « qui pourra nous séparer de l’amour du Christ ? » Saint Paul n’est pas un doux rêveur. Il a traversé les affres de la persécution, du dénuement, de la faim. Cette faim qui vous envahi et vous colle jusqu’aux os. Pourtant il n’a jamais perdu ne serais qu’un gramme de fois. Jésus est devenu cet intime qui traverse avec moi tous les ravins de ma vie. Il est là présent, éternellement présent. Nous comprenons alors mieux cette béatitude qui est la première de toutes « heureux les pauvres de cœurs, car le royaume des cieux est à eux » (Mt 5,3). Cet appel de jésus fait écho à la prophétie d’Isaïe que nous venons d’entendre : « Vous tous qui avez soif, venez, voici de l’eau ! Même si vous n’avez pas d’argent, venez acheter et consommer, venez acheter du vin et du lait sans argent et sans rien payer. » Frères et sœurs, qu’est ce qu’on se sent pauvres et petits quand ils s’agit d’aimer ! Quel bonheur lorsque nous en avons conscience. Car, en reconnaissant ma pauvreté, je peux accueillir la richesse de Dieu. C’est ce que nous vivons lorsque nous venons communier. Nous ouvrons nos mains ou notre bouche pour recevoir la vie de Dieu. Dieu ne mesure pas le don, il est total. Parce que total, il peut nous rassasier aujourd’hui. Mais ce don ne s’arrête pas là car Dieu ne veut pas que nous soyons simplement des assistés, des receveurs, des receleurs. Il veut que nous soyons à notre tour des donneurs car avec Dieu nous sommes riches de ce que nous offrons. Alors Seigneur aide moi à devenir un donneur compatible de ton amour auprès de ceux qui te cherchent. « Donnez leur vous-même à manger » (Mt 14, 16). C’est la demande que nous adresse Jésus à chaque fois que nous quittons l’église. Seigneur, puisse que tu m’en fait la demande, donne moi ce qu’il faut pour que je nourrisse de ton amour ceux que je rencontrerais. Qu’as-tu que tu n’es déjà reçu nous dit Saint Augustin. Et bien ce que tu as reçus de mon amour qu’attends tu pour le redonner à tes frères ?
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Homélies dominicales
27 avril 2014
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Jésus, ressuscité, vint à la rencontre de ses disciples enfermés dans la peur. Ils sont encore dans la mort, dans l’ancien monde que Jésus est venu libérer et renouveler par la lumière de sa résurrection. Jésus ne leur fait aucun reproche mais il leur adresse une parole « la paix soit avec vous ». La paix n’est pas seulement une idée pour Dieu. Elle est une réalité de son royaume présent dans le cœur de celui qui est mort et ressuscité avec le Christ. Cette paix qui ouvre la pierre de nos tombeaux où la peur, le découragement veulent nous enfermer. La résurrection de Jésus veut entrer là où nous ne sommes pas libre d’aimer et d’annoncer cette paix que Dieu veut donner à tout homme. Dès la naissance de Jésus le message est clair : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la Terre aux hommes qu’il aime. ». Les Bienheureux Jean XXIII et Jean-Paul II n’ont cessé de l’annoncer au monde. Des son élection Jean-Paul II lançait son crie du cœur à la foule réunie place St Pierre : « N’ayez pas peur ! Ouvrez grandes les portes au Christ ». Dans son encyclique « Pacem in Terris », le pape Jn XXIII nous dit ceci « Et c'est le même message que nous fait entendre la liturgie de ces saints jours : « Jésus Notre Seigneur, ressuscité, se dressa au milieu de ses disciples et leur dit : Pax vobis, alleluia. Et les disciples, ayant vu le Seigneur, furent remplis de joie (72). » Le Christ nous a apporté la paix, nous a laissé la paix : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous la donne pas comme le monde la donne. » C'est cette paix apportée par le Rédempteur que Nous lui demandons instamment dans Nos prières. Qu'il bannisse des âmes ce qui peut mettre la paix en danger, et qu'il transforme tous les hommes en témoins de vérité, de justice et d'amour fraternel. » Sans cet amour fraternel dont nous parle le bon pape Jn, dont nous parle aussi Jésus dans son Evangile selon st Jean rien n’est possible. « à ceci, tous reconnaîtrons que vous êtes mes disciples : si vous vous aimez les uns pour les autres. ». C’est ce que nous rappelle St Luc dans le livre des actes des apôtres au chapitre deux que nous avons entendu tout à l’heure. Sans cet amour fraternel, pas de témoignage possible, pas de paix possible dans notre cœur. Parce que les disciples étaient rassemblés pour se soutenir, ils ont pu accueillir et vivre la parole du Christ « La paix soit avec vous ». Thomas n’accueille pas le témoignage des disciples car il était seul. Il reconnaît Jésus en étant au milieu de ses frères, dans la communauté. Moi aussi j’ai a vivre et à croire dans ma communauté pour essayer d’aimer ces frères que je n’ai pas choisi mais qui ont été appelés comme moi à rejoindre le corps du Christ.
Aujourd’hui c’est le dimanche de la miséricorde institué par le Bx Jn-Paul II. Sans la miséricorde du Seigneur, je ne peux pas vivre l’amour fraternel. Chaque jour j’ai a demander à Jésus de poser son regard d’amour sur mon péché, sur mes fragilités pour qu’il m’aide jour après jour à guérir et à accueillir sa parole « la paix soit avec toi ». Ecoutons donc les dernières paroles publics que le pape Jean-Paul II à voulu adresser au peuple de Dieu : « Ce mystère d'amour se trouve au centre de la liturgie d'aujourd'hui du Dimanche in Albis, dédié au culte de la Divine Miséricorde. Le Seigneur ressuscité offre en don à l'humanité, qui semble parfois égarée et dominée par le pouvoir du mal, par l'égoïsme et par la peur, son amour qui pardonne, qui réconcilie et ouvre à nouveau l'âme à l'espérance. C'est l'amour qui convertit les coeurs et qui donne la paix. Combien le monde a besoin de compréhension et d'accueillir la Divine Miséricorde ! »
AMEN
Published by Christophe FEREY
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Homélies dominicales
20 avril 2014
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18:33
Il y eu un cri. Le cœur s’est arrêté. Un tombeau qui accueille un corps. Une lourde pierre qui se referme sur ce corps et puis plus rien, le silence. Que se passe-t-il dans ton cœur à toi le disciple que Jésus aimait ? Comment vis tu ce temps d’incertitude, ce temps ou l’espérance fou le camp ? Dieu t’emmène avec lui dans cette descente aux enfers où tout semble perdu. Dieu a voulu t’entraîner avec lui dans ce silence assourdissant de l’épreuve du silence. Ainsi toi le disciple que Jésus aimes tu pourras être auprès de tous ceux qui traversent l’épreuve, le doute, le silence de Dieu.
Que se passe-t-il dans ton cœur, toi le disciple que Jésus aimes, lorsqu’une femme revient affolée parce que le corps n’est plus là où il devrait être ? Et si c’était possible ? Et si cette folie de croire en l’impossible devenait possible. Ne restons pas là à nous lamenter mais allons ! Allons vers cet inconnu qui peut être va nous saisir pour toute notre vie. Mais attention je ne dois pas m’y rendre seul. Je ne peux pas approcher du mystère dans la solitude. Ta révélation Seigneur est toujours accompagnée par des frères. Comme ces catéchumènes que notre évêque à baptisé hier. Ils ont pu recevoir la joie de la Résurrection parce que des frères aînés les ont accompagnés sur ce chemin. C’est avec le vieux Pierre que tu pars et que tu cours. Tu as l’insolence de la jeunesse, tu distances le vieux et tu t’arrêtes. Tu n’oses pas entrer le premier de peur de profaner, d’abîmer l’espérance folle qui monte irrésistiblement comme la sève dans ton cœur. Tu te penches à l’intérieur comme tu t’es penché sur la poitrine de ton maître et Seigneur lors du dernier repas. Toi le disciple que Jésus aime tu es l’homme de l’intimité avec ton Seigneur. Pierre arrive essoufflé, épuisé par cet effort imprévu. Pierre, tu n’avais pas prévu après la mort de ton Seigneur de te remettre en marche. Pourtant tu redeviendras un infatigable marcheur au milieu de tes frères et comme Jésus tu passeras en faisant le bien. Pierre encore sonné par le reniement, tu oses entrer dans le lieu qui pue la mort. Tes yeux sont incrédules. Que s’est il passé ? Le linceul est plié, le sort de la mort est plié par Dieu. Mort, plus jamais ton linceul ne pourra enfermer l’homme. Mort où est ta victoire ? Mort te voilà terrassée ! Pierre tu es figé devant ce que tu vois. Ne reste pas seul devant ce tombeau vidé de son occupant. Le disciple que Jésus aime entre à son tour. Il voit et il croit. Jamais il n’a pu se résoudre à perdre son ami et Seigneur. Jamais il n’a pu accepter qu’il puisse demeurer dans la mort. Tu rejoins ainsi tous ceux qui ne peuvent se résoudre à croire que la mort anéanti toute une vie, que la mort rend impossible la relation, qu’elle fait de nous des condamnés en sursis. Ce que tu pressentais au fond de toi, Dieu te le révèle par l’absence d’un corps. Signe qui ne s’impose pas comme une vérité scientifique. Seigneur tu ne veux pas t’imposer à nous mais tu veux te révéler par des signes discrets tu nous invites à croire. Tu respectes profondément notre liberté. Seigneur, ce matin tu nous demandes de ne pas rester au tombeau. Tu nous invites à le quitter et a entrer dans l’Espérance qui a été traversée par la mort de ton Fils. Que l’Espérance en la Résurrection traverse chacune de nos vies et en particulier toutes nos blessures et nos souffrances pour accueillir cette joie profonde qui a jaillie d’un tombeau parce que l’amour d’un Père à triomphé du mal et de la mort.
Christ est ressuscité, il est vraiment ressuscité Alléluia !
AMEN ALLELLUIA
Published by Christophe FEREY
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dans
Homélies dominicales
17 avril 2014
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23:44
Quand l’heure fut venue d’aller vers son Père, Jésus dans un repas montra son amour. Avant d’être élevé de terre sur la Croix, Jésus va se mettre à genoux devant ses disciples. Il s’abaisse pour aimer jusqu’au bout. Toute la vie de Jésus fut un abaissement. A la crèche les hommes sont venus se mettre à genoux devant le don de Dieu. Ce soir c’est Jésus qui le fait pour dévoiler la grandeur de Dieu. « Qu’il est grand le mystère de la foi ! » Pour Pierre c’est l’effroi ! Comment le Fils de Dieu, le Messie peut il aller jusque là ? Ce n’est pas digne de lui ! « Simon laisses moi faire. Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ; plus tard tu comprendras » N’ayons pas peur de notre Dieu qui se met à genoux aux pieds des hommes. C’est là qu’il veut être. C’est là qu’il veut nous voir auprès de nos frères qui souffrent, qui attendent une bonne nouvelle. « C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous. » Ne soyons pas des hommes et des femmes de pouvoir, des carriéristes qui écrasent les autres pour arriver à leur but. Avec Jésus restons en tenue de service. Le lavement des pieds est le premier geste que le maître de maison demande à son esclave pour accueillir son ôte. Le lavement des pieds, dans l’Evangile, est un geste d’accueil, de bienvenue dans le monde de Dieu. L’accueil que nous essayons de vivre, avec nos limites et nos fragilités, est le premier signe de la présence de Dieu. Un accueil inconditionnel qui redis à celui que je rencontre « tu es mon frère sois le bienvenu ». Suis-je prêt à vivre un tel accueil ? Le lavement des pieds est parfois crucifiant comme il le fut pour Pierre. Laissons Jésus nous apprendre à accueillir. L’accueil se cultive, s’apprend. Avec Jésus il commence par le regard. Ce soir Jésus n’a pas un regard hautin vis-à-vis de Pierre. Il le regarde à genoux, le prie de le laisser faire. Ce soir Pierre doit définitivement faire le deuil d’un Dieu qui domine l’homme. Pierre est saisi par l’humilité de Dieu. Il va découvrir que ce n’est pas par la force que l’on peut témoigner de l’amour Dieu. Pierre est armé pour se relever du reniement qui l’attend demain car il ne peut plus craindre un Dieu qui s’est mi à genoux pour lui. Vivrons-nous une telle conversion ce soir ? Sommes nous prêt à accueillir un Dieu qui se met à genoux devant chacun d’entre nous ? Sans cette conversion il n’y a pas d’annonce possible de l’Evangile. Que le Christ nous aide à découvrir son vrai visage. Ce visage que nous avons à dévoiler à tous ceux que nous rencontrons.
Olivier, vous allez communier pour la première fois. Vous allez laisser le Christ venir au creux de votre main. Il sera à votre merci, sans défense pour que vous puissiez l’accueillir sans réserves, sans peur. Eucharistie après eucharistie Jésus veux vaincre en nous toute peur de Dieu. Alors ce soir laissons Jésus gagner le combat de la confiance et restons auprès de lui pour veiller et prier.
Published by Christophe FEREY
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Homélies dominicales