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  • Christophe FEREY
  • Bonjour, je m'appelle Christophe, j'ai 34 ans et je suis  prêtre pour le diocèse de Coutances et Avranches depuis le 10 juin 2007. J'ai été ordoné par Mgr Stanislas LALANNE
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13 novembre 2007 2 13 /11 /novembre /2007 13:30

serviteur.gif
L’Evangile d’aujourd’hui nous invite à la gratuité. Humblement nous sommes invité à nous mettre au service sans attendre de retour. Il en va ainsi de l’Amour authentique. L’amour n’attend pas de remerciements. Notre service au nom de l’Evangile peut parfois être marqué par de l’aridité et l’ingratitude. Il nous faut alors revenir à la source de notre service : le Christ. Il est le premier des serviteurs. Lui qui est de condition divine met le tablier du service pour laver les pieds de ses disciples. La seule reconnaissance qu’il aura pour cet acte d’Amour sera l’abandon de ses disciples. La gratitude pour notre service réside dans le fait que notre Seigneur nous fait confiance et nous permet de le servir. Reprenons conscience ce matin de la joie que procure le service et que la Croix est au cœur de la vie de tout disciple du Christ.

CF 2007

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1 novembre 2007 4 01 /11 /novembre /2007 10:09
Vers-la-Jerusalem-celeste--100x81-.jpg
Aujourd'hui nous avons rendez-vous avec une multitude en fête. Une foule innombrable que nul ne peut dénombrer. Chacun se tient avec le vêtement blanc. Ce vêtement, nous l'avons reçu au baptême, il nous rappelle que nous sommes les enfants bien aîmé du Père. Alors n'ayons pas peur de resplandir de l'éclat des bienheureux qui se savent rachetés et sauvés et promis à la Gloire de Celui qui a donné sa vie pour chacun.

CF 2007
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30 octobre 2007 2 30 /10 /octobre /2007 10:28

salva-p.jpg
La question que pose Jésus est des questions les plus difficiles en théologie. « A quoi le règne de Dieu est il comparable ? ». Ce règne, Jésus le compare à une grène de moutarde qui grandit pour devenir un arbre accueillant aux oiseaux du ciel. Le royaume de Dieu n’a rien de spectaculaire. Il se réalise dans la fragilité d’une grène. Il y a là un mystère. Une fois enfouie dans la terre, la grène de moutarde va croître mystérieusement, sans bruit, sans agitation. Il en va de du Royaume de Dieu dans nos vies. Sans bruit, sans éclats la grène que nous avons reçu au baptême et fortifiée par l’eucharistie et la confirmation grandit pour peut que nous laissions le jardinier en prendre soins. Notre vie est destinée à devenir un arbre solide avec de grandes branches qui accueilleront tous ceux que le soleil de la vie accable, tous ceux qui recherchent le bonheur sans le trouver. Alors laissons pousser cette grène.


CF 2007
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14 octobre 2007 7 14 /10 /octobre /2007 21:19
Jésus marche. Il est avec nous. Il nous accompagne même quand nous semblons nous éloigner de lui.
 
Voici que pendant sa marche, Jésus rencontre 10 lépreux. Ce sont des exclus, ils ne peuvent plus s’approcher. Ils restent à distance de Jésus. Que cette distance doit être douloureuse, immense. Combien de vos amis restent à distance de Jésus ? Pourtant comme vous ils sont tous invités à rencontrer Jésus. C’est ce que nous faisons depuis 9h30 pour vous les enfants, les parents et les animateurs et pour tous ceux qui ont rejoins cette église pour vivre l’eucharistie. Avec Jésus, toute distance entre Dieu et les hommes a été abolie. Tout à l’heure, Aude recevra le corps Christ pour la première foi. Jésus sera sur la paume de ses mains pour lui dire « tu as du prix et la valeur à mes yeux et que je t'aime » (Is 43, 4).
 
Avec Jésus nous pouvons alors tout traversé puisque Jésus à traverser tout ce qu’une personne peut vivre de joie et de souffrance. Nous pouvons alors accueillir au plus profond de notre cœur « quand tu traversera les eaux, je serai avec toi, les fleuves ne te submergeront pas. Quand tu marchera au milieu du feu, tu ne brûlera pas, la flamme ne te consumeras pas » (Is 43, 2).
 
Jésus n’est pas un copain. C’est un frère, un ami. Un ami c’est celui sur qui peux peut compter sans réserves et m’appuyer. Je peux aussi lui confier tous mes secrets, il ne me trahira jamais. Sur de sa présence je peux alors l’appeler. Je ne resterai pas à distance car il est à mes cotés. Il me dira « relève toi et va ». Jésus ne nous laisse pas au bord de la route, de la cour de récré mais nous invite à nous lever et à avancer. Sur cette route, nous ne sommes pas seuls. Des millions de personnes ont déjà prit cette route et nous disent qu’elle peut donner du sens, du bonheur et de la joie à une vie. Alors, les enfants, oserez vous suivre Jésus sur ce chemin ? Ce chemin c’est le chemin de la confiance et de l’amour. Même si un jour vous tombez très bas et semblez être très loin de Dieu, n’oubliez pas que Quelqu’un vous dira « Relève-toi et va, ta foi t’a sauvé ». 

cf 2007
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9 octobre 2007 2 09 /10 /octobre /2007 11:51
Vendredi dernier les disciples revenaient vers Jésus pour lui rendre compte de leur mission. Ils étaient harassés par la rencontre. Ils avaient du affrontés tant de portes fermés… Leur enthousiasme s’était émoussé… Jésus devant le récit du non accueille entre dans une grande tristesse qui le pousse à employer un mot qui semble si étranger au vocabulaire de Dieu : « malheur ». Ce matin nous retrouvons Jésus accueilli chez des amis. Il goûte cet accueil. Enfin une porte amicale s’ouvre pour accueillir la Vie. Cette porte nous sommes tous invités à l’ouvrir ou à l’entrouvrir. Cette porte, c’est la porte de notre cœur. Nous sommes invités comme Marthe et Marie à ouvrir notre maison afin que le Christ deviennent l’hôte de notre vie pour qu’elle devienne porteuse de la Bonne Nouvelle pour nos frères qui n’osent pas ouvrir la porte.
            On a souvent opposé Marthe et Marie. Le Christ n’opposent pas les deux attitudes qui sont toutes les deux nécessaires. Il nous rappelle la priorité : le rencontrer, se mettre en sa présence afin que toutes nos actions portent du fruit en abondances. Ne nous y trompons pas : la rencontre avec le Christ n’est pas une perte de temps qui affadie notre vie mais elle donne la fécondité à toute notre action. Nous aurons beau faire toutes les exploits du monde, s’il nous manque cette rencontre ils ne seront rien. Alors heureux serons-nous si nous ouvrons notre cœur à la Parole du Seigneur, nous serons comblés de joie.
 
Cf 2007
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3 octobre 2007 3 03 /10 /octobre /2007 12:08

salvador-route-bambous-aeroport.jpgJésus est en route. Cette route le conduit vers Jérusalem où il va tout donner. Des hommes et des femmes viennent à sa rencontre. Il y a un désir de suivre l’homme qui les intrigue depuis quelque temps. Le Seigneur attend une réponse sans partage et Il rencontre des cœurs mitigés. L’appel du Seigneur semble tomber au mauvais moment. L’homme face à l’invitation de Dieu se retrouve parfois retardé par tant d’affaires urgentes à régler. Et pourtant, il y a urgence quand le Maître appelle. Il nous dit j’ai besoin de Toi alors qu’il n’a pas besoin de nous. Sa grandeur réside dans sa volonté de nous associer à son œuvre qui est de sauver tout homme. Rassurons-nous, si nous ne répondons pas aujourd’hui il sera de nouveau sur notre route pour nous appeler. Aujourd’hui, prenons le temps tout simplement de faire mémoire de nos grands moments de rencontre avec le Seigneur lorsqu’il nous a dit « viens suis moi ».

 
Cf 2007
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27 septembre 2007 4 27 /09 /septembre /2007 22:26

christ1a.jpg« Mais qui est cet homme dont j’entends tellement parler » (Lc 9, 9). Cette interrogation est formulée par un homme puissant qui voit des foules se masser autour d’un homme qui n’a pourtant pas l’apparence d’un homme important. Cet homme est fascinent de vérité et de liberté. Rien dans sa bouche ne ressemble à de la démagogie ou de la séduction. On pressent chez lui une Parole libre qui n’à d’autre but de Révéler Celui pour lequel il voue sa vie. Aussi va-t-il parfois au-delà de ce que veulent entendre les personnes qui l’approche. Sa parole n’est conditionnée que par sa mission qu’il reçoit du Père. Sa liberté s’enracine dans son être de Fils. Nous pouvons alors nous aussi nous poser la même question que Pilate se pose et que le christ posera lui-même à ses disciple. Quel est cet homme que nous rencontrons dans l’Evangile et les écrits du Nouveau-Testament et finalement dans toute la bible ? Demandons que l’Esprit-Saint puisse nous le révéler et nous offrir cette même liberté qui habite cet homme et que sa parole nous fasse rechercher sans cesse la vérité.

 

CF 2007

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26 septembre 2007 3 26 /09 /septembre /2007 12:23

Le Christ donne pouvoir et autorité à ses disciples. Cette autorité est confiée. Elle a un but précis : dominer tous les esprits mauvais et guérir les maladies. Il ne la donne pas à n’importe qui mais au 12. Les 12 ne pourront pas l’exercé au grès de leur fantaisie ou de leur humeurs. Ils devront sans cesse se référer à Celui qui leur à confier. Lorsque Pierre guérit un infirme à la porte du Temple il invoque le Christ en disant « Au nom de Jésus-Christ, le Nazôréen, marche ! » (Ac 3, 6). Cette autorité que nous recevons de part notre mission, notre ordination, nous avons toujours à l’exercer au nom du Christ. Nous devons toujours nous rappeler que notre maître, le Christ, s’est fait le Serviteur de tous. Nous même nous avons sans cesse à tourner notre regard vers le Christ pour discerner la manière dont nous devons exercer l’autorité que nous avons reçue. Cette autorité est d’abord un service. Elle doit permettre d’aider nos frères et sœurs en Christ de grandir en humanité et dans leur être de Fils et de Fille. Cette autorité est au service de l’œuvre de libération que le Christ à réalisée. Confiance, le Christ à tout pouvoir sur le mal. Inéluctablement celui-ci est voué un jour à disparaître alors choisissons la vie que Dieu veut nous donner !

Cf 2007
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24 septembre 2007 1 24 /09 /septembre /2007 12:30
PoussinDestructionTemple.jpg
Destruction du Temple de Jérusalem par Nicolas POUSSIN

Quel réveil liturgique brutal ! Alors qu’elle nous offrait de réentendre les belles lettres pastorales de Paul, voici que
la liturgie nous plonge dans le livre d’Esdras. Rien de tel pour vous rendre de mauvaise humeur un lundi matin aux couleurs grisâtres. Et pourtant ce livre nous adresse un message. Même lorsque nous nous sentons déportés loin de Dieu, il est toujours présent à nos côtés. Même au fond d’un gouffre il peut nous relever et nous inviter à reconstruire le temple en ruine. Ce temple c’est notre demeure, c’est nous même. Que faisons nous de notre temple ? Est il un lieu où nous allons grandir en liberté et ou va-t-il devenir un lieu de servitude. N’ayons pas peur d’y accueillir le seul hôte digne de notre temple intérieur : Dieu lui-même. Il fera de notre demeure un temple de l’Esprit où toute notre vie sera vivifiée par un amour qui n’aura de cesse de nous faire grandir et de nous humaniser toujours d’avantage aimer. Nous serons alors porteur de cette lumière reçu au baptême et dont nous avons la charge d’entretenir pour qu’elle puisse brillé et éclairer nos frères en recherche de sens et de bonheur. Alors faisons attention à notre Temple, il est fragile. Ne laissons pas Dieu nous quitter. Dieu ne s’impose jamais, s’il ne trouve pas de place dans notre cœur comment pourra-t-il y demeurer ? Thérèse de Jésus (la Grande d’Avila) nous invite à passer le balai dans notre maison intérieur pour en faire un château pour le Roi. Laissons le Seigneur faire le ménage en nous pour l’accueillir tel un roi et le choisir comme notre maître qui nous rendra libre et heureux.


Cf 2007

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11 septembre 2007 2 11 /09 /septembre /2007 00:01
fond-nuit-etoileDSC00614.jpg

Méditation à partir de Luc 6, 12-19, 23 ème mardi du temps ordinaire

Jésus se retire. Aurait-il eu peur de des scribes et des pharisiens qui étaient remplis de fureurs après qu’il eu guérit le jour du Sabbat ? Il est vrai que Jésus dérange, il met à mal la tradition établie. Il remet en cause le fondement de la foi. D’où lui vient cette autorité ? Cette question était devenue lancinante chez ceux qui l’écoutaient. Nous avons la réponse dans l’Evangile d’aujourd’hui. Son autorité, il l’a puise dans sa rencontre avec le Père sur la Montagne qui devient alors le sommet de toute rencontre. Le Christ est en prière et plus rien ne survient. Le temps est comme suspendu. Quelle nuit infinie, immense ! Tout est dit du Fils. Il est tout entier à son Père. La nuit devient l’écrin de la rencontre du Fils avec le Père. Dans la nuit on ne peut percer le mystère qui reste enveloppé. La nuit, tout s’apaise. Le bruit des hommes s’assoupit et devient un fin murmur. La prière du Fils est immense, elle réclame au Père le choix des douze. Les douze ne seront apôtres que parce qu’il y a eu cette nuit où le Père a retrouvé le Fils qu’il aime tant et aime en Lui cet homme qui s’est perdu dans la nuit. Le Fils entre dans cette nuit de la perdition pour que ses frères retrouvent leur Père. Que cette nuit est immense ! Elle porte en elle toutes les nuits humaines où le cri est étouffé par tant de désespoirs et d’abandons. Au cœur de cette nuit se tien le Fils qui nous rend à son Père. En lui se tient l’homme devant son Créateur. A la fin de la nuit le soleil se lève. Avec lui une douce lumière se répand sur les visages de ceux que le Père à choisi. Les apôtres sont nés de cette nuit offerte au Père qui veut donner au Monde sa Bonne Nouvelle : au bout de la nuit il y a le jour. Alors courage ! Si nous sommes dans la nuit, nous n’y sommes pas seuls. Le Christ en a fait le lieu de sa rencontre avec le Père. N’ayons pas peur de la nuit, elle nous enveloppe pour une immense rencontre qui rendra notre vie immense infinie !
 
CF 2007
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