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  • Christophe FEREY
  • Bonjour, je m'appelle Christophe, j'ai 34 ans et je suis  prêtre pour le diocèse de Coutances et Avranches depuis le 10 juin 2007. J'ai été ordoné par Mgr Stanislas LALANNE
  • Bonjour, je m'appelle Christophe, j'ai 34 ans et je suis prêtre pour le diocèse de Coutances et Avranches depuis le 10 juin 2007. J'ai été ordoné par Mgr Stanislas LALANNE

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25 avril 2007 3 25 /04 /avril /2007 10:15

St-Marc.jpgAujourd'hui, l'Eglise fête Saint-Marc. Fêter un évangéliste, c'est se rappeler que Jésus est venu nous apporter une Bonne Nouvelle. Cette Bonne Nouvelle c'est que nous sommes tous appelés à vivre en communion d'amour avec Dieu. Accueillons aujourd'hui ce qu'il veux nous donner : sa paix et sa joie pour rayonner de son Amour. Nous pourrons alors répondre à la demande de Jésus dans l'Evangile de Marc " Allez dans le monde entier. Proclamer la Bonne Nouvelle à toute la création." Le Christ Ressuscité a fait de chacun de nous les témoins de Résurrection pour que le monde croit et soit sauvés. Alors ne laissons pas son appel sans réponse et témoignons !

cf 2007

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23 avril 2007 1 23 /04 /avril /2007 10:50

disciple-filet.jpg L'Evangile de Dimanche nous as livré une belle page de la vie des disciples du Christ. Le récit commence par nous dépeindre le découragement des apôtres. Ils abandonnent la mission. Jésus est mort pourquoi continuer ? Simon, le "leader" du groupe s'impatiente. Il lache "allons pécher". Il décide de reprendre ses activités qu'il avait avant d'être appelé par Jésus. Il fait nuit. Ils sont dans la nuit. Une nuit sans doute épaisse dans laquelle on ne voit rien... Ils peinent toute la nuit et finalement ils reviennent bredouilles. Tant d’efforts pour aucun résultat ! Le jour se lève. Le soleil émerge et se laisse voir. Les disciples sont fatiguer d’avoir penné toute la nuit. Un homme se tient sur le rivage. Il voit des hommes arasés par la fatigue. Sa première parole « les enfants ». Cet homme retrouve ceux qu’il avait quittés pour "l’Heure" vers laquelle toute son existence tendait. Le voici maintenant revenu de la grande épreuve. Soudain « le disciple que Jésus aimait » le reconnaît et s’exclame : « c’est le Seigneur !». Ne faut il pas être dans le registre de l’Amour pour reconnaître celui qui n’a été que réponse d’Amour au Père ? Tout disciple du Christ est appelé à devenir « le disciple que Jésus aimé ». Nous sommes invités à nous laisser accueillir par celui qui nous appelle « les enfants ». Aimer suppose laisser l’autre nous transformer. On ne soupçonne pas ce que peut produire l’Amour et la confiance chez une personne qui en manque. La reconnaissance de Jésus met en mouvement Pierre. Alors qu’il était affalé dans la barque il se jette à l’eau. Ce jeter à l’eau c’est oser l’inconnu et accepter l’imprévu. Cette fois le Seigneur est présent à leur côté. Ils peuvent à nouveau jeter les filets et les remplir. La Parole du Seigneur se réalise « Sans moi vous ne pouvez rien faire ! »

CF 2007

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19 avril 2007 4 19 /04 /avril /2007 14:38

Nous accueillons l'Evangile selon saint-Jean depuis la fête de Pâques. Jean nous invites comme pour Nicodème à choisir le Christ. Pour choisir le christ il faut comme Nicodème oser la rencontre. La fête de Pâques, a été pour nous la rencontre avec le Ressuscité. Comme pour les disciples le Christ nous appeler par notre prénom et nous à redit "la Paix soit avec vous". Avant de choisir le Christ, nous avons été choisi par Lui. "Ce n'est pas vous qui m'avez choisi, c'est moi qui vous ai choisis et établis afin que vous partiez, que vous donniez du fruit, et que votre fruit demeure" (Jn 15, 16). C'est parce que le Christ nous a d'abord choisi, que nous pouvons à notre tour adhérer à Lui pour faire de nos vies une réponse à son Amour sans limites.

CF 2007

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17 avril 2007 2 17 /04 /avril /2007 14:10
Nicodeme.jpg

Nicodème, l'histoire d'un homme qui cherche Dieu. Il n'hésite pas à sortir la nuit pour aller rencontrer celui qui l'interpelle par ses paroles et ses actes. Jésus fait "des signes que personne ne peut faire". St Jean ne nous dit pas ce que va devenir Nicodème. Pourtant la rencontre avec le Christ ne peut nous laisser indême. Pâque est la fête où nous avons repris conscience de notre baptême qui est une renaissance. Cette renaissance nous permet d'anticiper notre Salut et de vivre aujourd'hui de la vie même de Dieu. Il produit en nous des fruits de charité et nous ouvre à nos frères. La liturgie de la Parole du Temps Pascal nous permet de redécouvrir l'idéal d'une vie chrétienne. Cet idéal doit nous stimulé dans nos rapports avec les presonnes que nous rencontrons. Comme Barnabé nous pouvons alors devenir les hommes et les femmes du "réconfort" puisque nous mêmes nous sommes réconfortés par le Christ.

CF 2007

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10 avril 2007 2 10 /04 /avril /2007 14:47

Nous retrouvons le Seigneur ressuscité ce matin. Jésus va inviter Marie-Madeleine à franchir un pas dans la foi. Il va l'invité à passer du "mon Dieu" à "notre Dieu". Nous aussi nous avons à faire ce pas. Bien souvent nous voulons mettre la main sur Dieu, l'accaparé pour nous-même. Le Christ nous invite à prier "Notre" Père. Notre Dieu est un dieu sans mesure surtout pas à la notre. Tout homme est son fils en Jésus-Christ. Lorsque nous sommes touchés  par le Ressuscité comme Marie-Madeleine le matin de Pâque, nous sommes envoyés vers nos frères pour l'annoncer. Alors allons proclamer la Bonne Nouvelle !

CF 2007

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6 avril 2007 5 06 /04 /avril /2007 17:32
T047904B.jpgUn larron ça n’a pas la vie longue ! Ca finit sur une croix. Faut dire qu’ils l’avaient bien cherché ces deux là. Leur père leur avaient dit : « si tu continus tes frasques, tu sera clouté !». Bon sens paternel ne saurait mentir. Les voilà conduit au supplice. Au lieu d’être deux ils se retrouvent à trois, perchés sur ce fichu monticule. En plus leur voisin d’infortune est bizarre…. Pensez donc, au lieu d’insulter les bourreaux et ces salauds de romains, il leur pardonne ! Il est donc si bête ! Et finalement, si c’était lui qui avait raison ? Tu n’es pas bien ! On te met à mort et faudrait en plus pardonner, aimer ces salauds ! Plutôt crever !!!! Mais on va crever !!!! Et s’il pouvait nous sauver, lui ! Seigneur, je t’en pris souviens toi de moi qu’en tu viendra comme roi. En vérité je te le dis, aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis.
 
Un vendredi, une rencontre improbable. Deux criminels et l’Innocence bafouée. Une humanité refusant le Salut et l’autre l’accueillant. Jusqu’au bout, la vie veut s’offrir à ce qui est mort. Elle ira jusqu'à mourir pour arracher les proies que la mort enserre. Finalement, la dernière parole appartient à l’Amour qui provoque le retournement.
 
Cf 2007
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4 avril 2007 3 04 /04 /avril /2007 21:12

"C'est chez toi que je veux célébrer la Pâque avec mes disciples" (Mt 26, 18). Le Christ veut s'inviter chez chacun d'entre nous pour y célébrer son oeuvre de Salut. Allons nous être des hôtes accueillant et laisser le maître du repas reffaire nos forces ? Dans quelles dispositions sommes nous prêts à vivre ce temps ?

CF 2007

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1 avril 2007 7 01 /04 /avril /2007 16:47

          Nous voici arrivés au seuil de la Semaine des semaines. Nous allons accompagnés Jésus tout au long du chemin qui le menera jusqu'à la Résurrection. La liturgie de ce jour nous offre deux récits évangéliques dans lesquels nous ai présenté la foule. Cette foule qui vient d'acclamer Jésus comme son roi, va demander sa mort dans quelques jours. Contraste d'un mouvement de foule qui oscille entre vie et mort. Aujourd'hui encore des personnes sont prêtent à suivre la foule et à changer d'oppinion, d'attitude en fonction de l'air du temps. Il ne faisait pas bon d'être du coté du Christ un certain vendredi de l'an 33. Pierre l'avait bien compris... Et pourtant ne jugeons pas trop vite. Cette foule c'est l'humanité qui ne reconnait pas son Dieu qui la sauve. Comment en effet reconnaître en Jésus sur la Croix, le Dieu tout puissant qui libert, tant attendu par les juifs, par les hommes ?

            Si nous quittions cette semaine la foule ? Nous pourrions alors contempler le Christ qui va offrir sa vie pour tous les hommes et montrer ainsi la toute puissance divine dans la toute faiblesse de la croix. Accueilons la Vie qui surgie de la violence de la Croix. "Donner c'est fair reculer la mort".

CF 2007

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28 mars 2007 3 28 /03 /mars /2007 10:18

La Parole, que Dieu nous adresse aujourd'hui, nous invite à un choix radical : servir la vérité de Dieu qui nous rend libre. Cette vérité nous la puisons dans la Parole du Fils qui s'est fait chair pour nous révélé l'Amour du Père. Cette Parole nous indique que nous ne détenons pas la vérité. Elle est un don sans cesse à accueillir. Nous devenons alors d'humbles chercheurs reconnaissant que la vérité ultime de nos vies et de ce monde se trouve dans le coeur du Père. Ce coeur déchiré n'a pas hésité à offrir son Fils pour que nous puissions vivre de la liberté des enfants de Dieu. Le péché ne peut plus nous rendre captif. Allons nous laisser Dieu faire en nous son oeuvre de libération ?  Allons nous accepter que dans le frère, que nous rencontrons, il y a une part de cette vérité ? Servir la Vérité de Dieu c'est d'abord écouter ce que le frère nous révèle de cette vérité et lui révélé qu'il est porteur de cette vérité. Alors confiance, marchons jusqu'à la Croix d'où nous est révélée la Vérité ultime de Dieu. Ainsi nous goûterons avec délice la joie de la Résurrection. Nous pourrons dire avec les hommes, jetés dans la fournèse à cause de leur amour de la Vérité, "Bénis, sois-tu, Seigneur, Dieu de nos pères : A toi, louange et gloire éternelleement"

CF 2007

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20 mars 2007 2 20 /03 /mars /2007 08:59

Jésus se retrouve devant un homme couché.  Il y en a tant qu’on ne le remarque pas. Il n’existe pour personne. Et pourtant Jésus s’arrête. Il le regarde. Un regard ça peut relever, redonner de la vigueur. Il fait naître l’espérance chez l’infirme qui se croyait condamné à rester cloué au sol. Jésus s’informe sur cet homme qu’il considère comme un frère. Depuis ci longtemps, l’homme attend une guérison qui tarde à venir. Au lieu de l’eau bouillonnante de la piscine, le Christ lui offre malade l’eau jaillissante de son cœur ; la seule capable de nous relever et de nous permettre de nous retrouver face à Dieu. Cette eau c’est l’Amour du Père qui se répand en Celui qui veut bien accueillir le regard du Christ. Nous-mêmes, nous avons aussi besoin de guérir de tout ce qui nous éloigne de Dieu. Tant de fardeaux peuvent nous plaquer au sol et nous empêcher de marcher. Durant ces jours qui nous séparent de Pâques, ne nous privons pas de la rencontre avec le Christ pour nous présenter debout lors de la fête de Pâques.

 

 

CF 2007.

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