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  • Christophe FEREY
  • Bonjour, je m'appelle Christophe, j'ai 34 ans et je suis  prêtre pour le diocèse de Coutances et Avranches depuis le 10 juin 2007. J'ai été ordoné par Mgr Stanislas LALANNE
  • Bonjour, je m'appelle Christophe, j'ai 34 ans et je suis prêtre pour le diocèse de Coutances et Avranches depuis le 10 juin 2007. J'ai été ordoné par Mgr Stanislas LALANNE

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10 février 2010 3 10 /02 /février /2010 11:18
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Quand je passe devant une maison en rénovation, je pense souvent à l’évangile d’aujourd’hui. Il nous invite à devenir des hommes et des femmes d’intérieur ! Tout ce qui sort de l’extérieur ne rend pas impure. C’est ce qui est dans notre cœur qui peut l’être. Une invitation à prendre soin de notre intérieur. A bien le ranger, bien l’entretenir. La maîtresse de maison est souvent attentive au soin de sa demeure. Non pas pour se complaire dans son intérieur mais bien plutôt pour accueillir dignement ses visiteur. Il en va de même pour nous. Si nous soignons notre intérieur nous pourrons alors accueillir l’autre, celui qui vient nous voir ou bien celui que nous allons visiter. Nous serons sans doute moins encombrer et nous laisserons de la place. Jésus nous invite ici à nous débarrasser du péché. Le meilleur remède contre lui est la relation. Relation à Dieu et aux autres. En effet alors que le péché nous centre sur nous même, la relation nous décentre. Alors prenons un peu de temps dans nos journées bien remplies pour soigner notre intérieur et ainsi nous enrichirons nos relations.
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2 février 2010 2 02 /02 /février /2010 20:52

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Le 2 février l’Eglise fête la Présentation du Seigneur au Temple. A cette occasion, nous fêtons aussi la vie consacrée. Marie vient présenter son premier né au Temple. Par ce geste elle rappelle que son fils est un don de Dieu et qu’elle est appelée à l’offrir symboliquement à Celui qui est le donateur. Par ce geste rituel, Marie et Joseph offrent au monde entier ce Fils qui leur viens du Très Haut. C’est la gratuité de l’appel dont témoignent les consacrés. La vie consacrée est d’abord et avant tout un don pour celui qui dit oui. Un appel qui ne repose pas sur les qualités mais sur un oui  confiant. Ce soir je me retrouvais avec près de 20 sœurs pour célébrer l’eucharistie. 20 oui redit chaque jour humblement, certaines depuis plus de 50 ans. Quel trésor recèle un tel don ? Quel mystère a permis à ces femmes de traverser toute ces année dans la fidélité à un oui fondateur ? En tout cas ce don ne peut jamais être accaparé. Le chrétien est fait pour avoir les mains ouvertes et vides pour accueillir une vie qui veut s’offrir à celui qui l’accepte. A chaque eucharistie je viens les mains vides pour repartir les mains pleines de cette vie qui s’est donnée pour moi. Alors vais-je l’offrir ? Mystère de ma liberté.

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29 décembre 2009 2 29 /12 /décembre /2009 22:22

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Chaque soir l’Eglise termine sa prière avec le cantique de Siméon. Le prêtre s’associe à cette prière au terme de sa journée avant d’aller dormir. « Tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix ». C’est peut être ce que l’on désir le plus. Vivre en paix avec soi même, avec les autres. Mais ce mot est bien ambigu ! Pour un chrétien, vivre en paix ce n’est pas vivre sans conflits, sans difficultés. Alors quelle est-elle cette paix que le Christ nous donne ? Cette paix est celle de ceux qui demeurent fidèles au Christ et à sa Promesse de vie éternelle. J’ai toujours été impressionné par le calme et la paix apparente de la Bienheureuse Thérèse de Calcutta. Pourtant elle était affrontée à la nuit de la foi… Elle devait faire face à la souffrance humaine  dans ce qu’elle de plus destructeur puisque menant à la mort. Comment rester en paix dans ces conditions ? Comment vivre cette paix quand je suis affronté aux soucis de la vie ? Peut être en prenant l’attitude de Siméon qui n’a jamais renoncé à trouver ce qu’il cherchait. Si nous sommes comme Siméon nous pourrons alors traverser des ravins dans notre vie. L’important c’est de demeurer fidèle à ce que je croie et d’agir en conséquence. Alors nous pouvons aborder les conflits et les difficultés en sachant que le bonheur promis n’est pas saisissable en notre monde mais que nous marchons vers lui. « Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps ; par ta miséricorde libère nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus-Christ, notre Sauveur. » (Missel Romain, prière après le Notre Père).

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22 décembre 2009 2 22 /12 /décembre /2009 19:29

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Ce soir deux femmes, deux mères font jaillir du plus profond de leurs entrailles un cantique de joie, d’action de grâce. En elles a surgi la vie plutôt que la mort. Anne a prié et a fait un vœu. Marie a accueilli une parole et a dit oui. Anne a été exaucée et elle revient rendre grâce pour redonner ce qu’elle a reçu. Marie n’a pas encore vu le fruit de ses entrailles mais elle sait déjà intimement que la Parole va tenir sa promesse. Elle laisse monter doucement en elle ce cantique qu’elle a reçu de sa foi juive. Marie est prête pour le don suprême. Elle offre déjà au monde ce qu’elle a reçu comme un cadeau précieux, comme ce cadeau qui nous vient d’un aïeul et qui est hor de pris. Marie aide nous comme toi à nous sentir pauvres, à ouvrir les mains pour ne rien garder de ce que ton fils nous donne chaque jour. Marie je ne sais pas encore ce qui adviendra demain mais je veux ce soir prier avec Celui qui verra chacun de mes pas et m’offrira sa main si je tombe.

 

Mon âme exalte le Seigneur,
exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !

Il s'est penché sur son humble servante ;
désormais, tous les âges me diront bienheureuse.

Le Puissant fit pour moi des merveilles ;
Saint est son nom !

Son amour s'étend d'âge en âge
sur ceux qui le craignent;

Déployant la force de son bras,
il disperse les superbes.

Il renverse les puissants de leurs trônes,
il élève les humbles.

Il comble de biens les affamés,
renvoie les riches les mains vides.

Il relève Israël, son serviteur,
il se souvient de son amour,

de la promesse faite à nos pères,
en faveur d'Abraham et de sa race, à jamais.

 

Lc 1, 46-55

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15 décembre 2009 2 15 /12 /décembre /2009 21:00

cris-de-joie

L’un dit non et finalement y vas. L’autre dit oui et finalement n’y va pas…. Etranges trajectoires pour ces deux hommes….. Mystère de notre liberté. Ce qui est « sympas » chez Dieu, c’est que l’on peut toujours changer d’avis. Celui qui a dit d’abord non a pu se rétracter et finalement rejoindre la vigne. Le père ne l’a pas rejeté mais au contraire l'a accueilli sans doute avec beaucoup de joie. Car la vigne dans la bible est le symbole de la joie puisqu’elle donne le vin qui réjouit le cœur de l’homme. La vigne c’est aussi Israël qui normalement est le sujet de la joie de Dieu. La bible nous dit que Dieu « chéri sa vigne ». Il en prend soin même si parfois il doit la nettoyer car il veut ce qu’il y a de meilleur pour elle ! C’est que nous rappelle le prophète Sophonie. Alors que le Peuple est asservi par les Assyriens, Sophonie ose ce cri d’espérance : « Crie de joie, fille de Sion, pousse des acclamations, Israël, réjouis-toi, ris de tout ton cœur, fille de Jérusalem » (So 3, 14). Il libère cette joie de croire que Dieu restera indéfectiblement fidèle à sa Parole donnée et à sa Promesse. Alors réjouissons nous aussi car Dieu demeure avec nous malgré les vents contraires Soyons comme Sophonie des prophètes de la joie. Notre monde marqué par tant de grisaille en a besoin ! N'ayons pas peur de venir vers Dieu, de le rencontrer et lui présenter ce qui nous encombre et alourdi notre marche. Notre joie ne sera que plus grande et sans doute celle de Dieu !

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9 décembre 2009 3 09 /12 /décembre /2009 21:05

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Aujourd’hui les textes de la Parole de Dieu parlent d’eux-mêmes ! Ils invitent celui qui peine à se tourner vers Dieu pour y trouver le repos et le réconfort. Parfois Dieu nous semble bien loin ! Et pourtant sa Parole est dite et fait ce qu’elle dit ! Si nous en sommes convaincu nous nous mettrons à son service pour qu’elle advienne. Voici ce que Dieu nous dit aujourd’hui à travers le prophète Isaïe : « Il rend les forces à l’homme épuisé, il développe la vigueur de celui qui est faible. Les jeunes gens se fatiguent, se lassent, et les athlètes s’effondrent, mais ceux qui mettent leur espérance dans la Seigneur trouvent des forces nouvelles ; ils prennent leur essor comme des aigles, ils courent sans se lasser, ils avancent sans se fatiguer. » (Is 40, 29-31). L’évangile est dans la même tonalité : « En ce temps là, Jésus prit la parole : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos. Oui, mon joug est facile à porter et mon fardeau, léger. » » (Mt 11, 28-30)

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4 décembre 2009 5 04 /12 /décembre /2009 00:03


Jésus vient d’achever sa journée après avoir parlé à une foule nombreuse et opéré des guérisons. Il repart vers la maison pour prendre du repos bien mérité. Et voici que deux hommes ont l’audace de le suivre et de réclamer à leur tour une guérison. Jésus est sans doute harassé par sa journée. Pourtant les deux hommes vont jusqu’en sa maison où il pensait sans doute trouver un refuge pour son repos. Jésus voit ces deux aveugles qui ont eu le culot de le suivre jusqu’ici. Que leur foi doit être grande !  A moins qu’ils veulent eux aussi, tout simplement, leur part du « gâteau ». Jésus semble étonné. « Croyez-vous que je puisses faire cela ? » Jésus semble ici s’étonner de ce qu’il peut guérir ces hommes qui s’approchent de lui. « Oui, Seigneur ». Une réponse limpide surgit du cœur de ses hommes. Alors Jésus est désarmé par la foi simple mais sincère de ces deux aveugles. « Que tout se fasse pour vous selon votre foi ». Jésus se laisse convaincre par la simplicité des ces deux hommes. Il consent à ce que la grâce qu’il porte en lui vienne visiter ces deux aveugles. Ici, Jésus n’est pas Celui qui enseigne une foule mais l’humble relais de l’amour de Dieu qui guéri et rétabli dans sa dignité celui qui ose dire tout simplement « oui, Seigneur ».

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3 décembre 2009 4 03 /12 /décembre /2009 00:01


Il y a des pépites dans la Parole de Dieu ! « Tu construis solidement la paix, Seigneur, pour ceux qui ont confiance en toi. » (Is 26, 3). Cette parole s’offre à l’époque à des déportés qui subissent l’oppression du vainqueur. Le prophète, au milieu d’un peuple qui ne voie plus claire, ose réaffirmer sa foi dans le Seigneur. Une foi qui se noue en confiance et donne la paix du cœur. Pour Isaïe la promesse de Dieu n’est pas compromise par les évènements qui touchent le peuple. Dieu ne peut abandonner ceux qu’il a choisis. Nous qui vivons dans des temps qui ne sont pas toujours facile, nous sommes invité a osé la confiance en Dieu. A croire que nous ne sommes pas seul pour affronter les bourrasques. La confiance est un don à demander dans la prière. La confiance est aussi à donner autour de nous. Ce n’est pas toujours facile car nous avons souvent peur d’être trahit. Mais sans la confiance est il possible de grandir, d’aimer ? Alors osons la confiance et la paix se construira solidement dans notre cœur.

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2 décembre 2009 3 02 /12 /décembre /2009 00:01


De grandes foules viennent à Jésus. Une foule c’est dangereux. Elle peut suivre n’importe quel orateur un peu doué de parole. La foule aime le mouvement. Un élément prend une direction, le reste suit. La foule est subjuguée car elle voit un homme qui guéri, fait des miracle. Jésus a pitié car il voit une foule. Il a pitié car un homme prit dans une foule n’est plus vraiment lui-même, il est un élément parmi les autres. Il n’est plus original mais une copie. Jésus va alors faire un peuple de cette foule. Il les fait tous s’asseoir. Un  peuple est organisé. Chacun à sa place, chacun est reconnu. Un peuple ne va pas suivre n’importe qui mais celui qui est son guide légitime. Jésus sera confronté durant tout son ministère aux foules. A chaque foi il fuira celle-ci car il ne veut pas être un gourou. Son peuple il le gagnera sur la Croix en s’offrant pour lui. Désormais nous marchons à sa suite. Alors demandons la grâce de toujours aimer d’avantage ce peuple au sein duquel Dieu a voulu rassembler tous ses enfants. Ce peuple a toujours de l’espace alors soyons toujours prêt à accueillir un nouveau membre.

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1 décembre 2009 2 01 /12 /décembre /2009 00:01

Aujourd’hui nous sommes un peu dans la continuité d’hier. Accueillir la Parole ! « Je vous le déclare : beaucoup de prophètes et de rois ont voulu voir ce que voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l‘ont pas entendu. » Beaucoup aimeraient entendre ce que nous entendons dans ce drôle de bouquin ! Pourtant il nous faut l’apprivoiser. Il se laisse découvrir par un cœur aimant qui veut découvrir un peu plus celui qu’il aime. Il faut parfois un peu de patience, y revenir… Mais une conviction m’habite : on ne quitte pas ce livre indème… Alors ouvre le et vient y puiser de l’eau pour ta vie.

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