Comment rester de marbre lorsque l'on apprend que des prêtres aient pu commettre des actes pédophiles ? Bien des consciences doivent être troublées. La matière première qu'utilise un prêtre c'est la confiance des personnes qui viennent le rencontrer. La tempête s'abat et le bateau gîte dangereusement. Mais je sais qu'il y a quelqu'un dans ce bateau. Les disciples d'aujourd'hui ne sont pas plus malins que ceux réunis autour du Christ. Notre pire ennemi, la crainte, pourrai nous saisir. Pourtant je sais que l'Église continu son chemin à travers les tempêtes et que la barque ne sombre pas. Ce qui est nouveau aujourd'hui c'est l'emballement médiatique. On ne prend plus le temps de l'analyse. On jette en pâture des faits et des mots sans prendre le temps de connaître leur contexte. En moins de temps qu'il ne le faut pour brancher la télévision ou la radio, "l'info" fait le tour du monde. France Info s'empare d'une dépêche et c'est parti pour toute la journée. Pendant ce temps on fait peut de cas des victimes. On se concentre sur un travail de démolition au lieu de servir la vérité. Le prêtre que je suis est triste car on sali son engagement. Combien de confrères ont permis à des personnes de reprendre courage pour continuer à vivre, de découvrir combien Dieu les aime ? Ce soir je veux prier pour les victimes qui sans doutes sont broyées par la souffrance d'avoir été abusée par quelqu'un en qui il aurait du avoir totalement confiance. Ce soir je veux prier pour mes frères prêtres qui sont tombés pour qu'ils fassent la lumière dans leur vie et assument leurs responsabilités. Ce soir Seigneur je veux te redire toute ma confiance. La barque affronte des bourrasques mais je sais que tu es là qu'aucun de nous ne sera submergé par les flots en colère. Tu m'as offert un très beau cadeau, donne moi d'en prendre soins. Donne moi d'être celui qui console, qui encourage, d'accueillir tout ceux qui sont en manque d'amour, dont l'amour à été blessé et trahit. Fait de mes mains un instrument de ta bénédiction. Que jamais je ne blesse, que jamais je ne te trahisse Seigneur. Tu sais que je suis faible alors viens à mon secours.
Tu as troqué la blouse pour le manteau
A quoi penses tu ?
Sans doute pas à l’objectif,
Toi qui le fui
Pourtant une beauté indéfinissable ressort de ton portrait
Longtemps j’ai traqué l’image qui pourrai te retranscrire
Je te sens si sereine sur ce visage que tu veux bien m’offrir
J’aimerais tant que tu puisses la conserver
Peut être qu’un jour…
Merci pour ce beau visage
Une lumière l’éclaire qu’elle ne disparaisse pas.
Une commune roumaine à eu l'heureuse idée de créer un nouveau panneau pour l’automobiliste. Face à la recrudescence des personnes ivres sur son territoire, cette commune à eu l'idée de créer une nouvelle signalisation pour mettre en garde les automobilistes. Il faut donc rouler au pas et être prêt à faire du slalom entre les personnes wiskilisées ou vodkalisées....
© http://normandy50.over-blog.com
Je ne suis pas fane des pétitions. La dernière fois que j’en ai signé une, c’était contre la fermeture de l’hôpital de Valognes. Les paroisses ne sont pas non plus très habituées à ce type de communication qui bien souvent est plus vindicatif que constructif. Mais cette fois-ci l’enjeu en valait la chandelle. Le COCCUC organise cette année le Carnaval de Cherbourg le Vendredi Saint ! Pourquoi ne pas fêter l’arrivée du Père Noël le jour de Pâque ? Plutôt que de pourfendre, la paroisse à choisi le dialogue constructif. Je vous laisse découvrir le texte de la pétition que la paroisse à proposée aux catholiques de Cherbourg.
« Depuis toujours, à Cherbourg comme ailleurs, la fête du Carnaval a été une fête populaire où toute la population pouvait descendre dans la rue et se réjouir ensemble. Traditionnellement liée au Mardi Gras (Carnevale en Italien), elle marquait joyeusement les derniers jours avant l’entrée en carême du mercredi des Cendres. Liée à cette fête chrétienne, les chrétiens, comme tous les autres cherbourgeois pouvaient y prendre part.
Cette année, la date du défilé de Carnaval a été placée le Vendredi Saint, au cœur des trois jours de la Semaine Sainte, si importante pour les Chrétiens. Nous nous souvenons de la mort du Christ par le silence, le jeûne et la prière ensemble. C’est pourquoi les Chrétiens cette année ne pourront pas se joindre à vous, et l’unité ne pourra se faire. Le Vendredi Saint, nous aurons tout de même du mal, veillant le Christ en Croix, à nous joindre aux chants et la fête, et même à les entendre en ces heures sérieuses. Les cris et les rires s’accordent mal avec la fête liturgique. C’est dommage quand on sait le line du Carnaval justement avec le rythme de la liturgie. Cette malheureuse coïncidence de calendrier nous attriste, et sonne un peu faux. Nous, chrétiens de Cherbourg, espérons que l’an prochain, une attention particulière sera prise dans le choix de la date pour que ce qui pourrait nous rassembler dans une même liesse ne soit pas ce qui nous divise. »
Ce matin j’avais rendez-vous avec 6 sœurs. Toutes ont plusieurs dizaines d’années de vie religieuse derrière elles. La célébration fut dépouillée et simple. Le rite pouvait offrir toute sa beauté. Le jeune prêtre que je suis fut impressionné de dire à ces sœurs « convertissez vous et croyez à la Bonne Nouvelle ». Comment ne pas être touché lorsqu’une sœur âgée et diminuée physiquement m’impose les cendre en me disant « convertissez vous et croyez en l’Evangile ». Parfois la force se déploie dans la faiblesse.
Le Cotentin est un pays à part. Son insularité, son climat (quoique…). Passé le Pont Canal de Carentan, vous pénétrez dans un monde nouveau à nul autre pareil. Oubliez tout ce que vous avez connu jusqu'à lors y compris votre code de la route. Votre voiture croisera peut être ce panneaux….
Ce soir la paix coule comme un fleuve
Ce soir le combat a quitté ma terre
Ce soir la sérénité remplace l’angoisse
Ce soir je peux t’offrir une présence pacifiée
Ce soir je peux t’offrir tes propres mots
« Je tiens mon âme égale et silencieuse
mon âme est en moi comme un enfant,
comme un petit enfant contre sa mère. » (Ps 130, 2)
Je l’attendais avec impatience ce soir là. Nous montions tous les 4 dans la 2cv pour parcourir 15-20 kms. Au bout de ce périple s’offrait à nous un beau spectacle. La rue Sébline avec ses guirlandes toutes brillantes. La place du château avec ses fines perles de lumière et la rue qui la prolonge avec ses lanternes luminescentes. Mes yeux d’enfant en prenaient plein la vue. C’était gratuit, 20 à 30 min de bonheur tout simple dans une 2ch. C’était une époque où les villages n’investissaient pas dans les illuminations. Chaque mois de décembre la magie renaît et quelque chose de mon enfance se réveille….