Le Christ aujourd'hui nous invite à la prière. La prière ce n'est pas "rabâcher comme les païens". La prière est un chemin, parfois en pente douce, parfois devenant un col qui paraît inaccessible . Et si nous considérions la prière d'abord comme un don que le Seigneur nous offre pour nous parler et accueillir nos désirs, nos joies et nos souffrances ? Prier c'est devenir réceptivité à Celui qui veut tout nous donner. Le Christ, et à sa suite Marie, devient alors le seul capable de nous enseigner la prière lui qui n'a été que pure réceptivité à l'Amour de son Père. Profitons du Carême pour réapprendre à l'école du Christ et de Marie la prière qui plait à Dieu. Alors nous serons dans la disponibilité du disciple et nous pourrons dire avec Samuel : "Parle Seigneur, ton serviteur t'écoute".

CF 2007

Ta lumière jaillira comme l'aurore, et tes forces reviendrons rapidement. Ta justice marchera devant toi, et la gloire du Seigneur t'accompagnera. Alors, si tu appelles, le Seigneur répondra : si tu cries, il dira : "Me voici".

Is 58,8-9

Laissez-vous réconciliez avec Dieu. Ce vibrant appel est celui que le Seigneur nous adresse en ce premier jour du Carême. Allons nous rester sourd ? Pourtant le moment est favorable, "c'est maintenant le jour du Salut" (2 Co 6, 2). Alors n'ayons pas peur de nous laisser regarder par Celui qui peut nous revêtir des habits de fêtes. Les notres bien souvent ont terni avec le temps, nous les avons soumis un peu trop aux intempéries de la vie. Alors laissons le Seigneur leur redonner l'éclat de l'origine.

Le jeûne d'aujourd'hui nous a fait sentir la faim, le manque dans notre vie. Seigneur vient me donner cette nourriture avec laquelle je n'aurai plus faim. Donne moi d'abbandonné tout orgueille, pour tendre les mains et recevoir de toi ce dont j'ai besoin pour la route. Donne moi de tes vivres pour que je puisse nourrir mes frères qui ont faim et qui te cherchent sans te trouver. Alors le Carême sera vraiment la fête du partage et du Salut.

Cf 2007