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  • Christophe FEREY
  • Bonjour, je m'appelle Christophe, j'ai 34 ans et je suis  prêtre pour le diocèse de Coutances et Avranches depuis le 10 juin 2007. J'ai été ordoné par Mgr Stanislas LALANNE
  • Bonjour, je m'appelle Christophe, j'ai 34 ans et je suis prêtre pour le diocèse de Coutances et Avranches depuis le 10 juin 2007. J'ai été ordoné par Mgr Stanislas LALANNE

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21 juin 2008 6 21 /06 /juin /2008 11:45

Voilà l'été qui s'annonce avec les nuages dans le ciel. Tempi, on fera la fête quand même. L'entrée en été nous donne chaque année un joyeux tohu-bohu musical où chacun peut y trouver son compte. Tout un chacun peut faire subir ses gammes plus ou moins bien maîtrisées. La musique adouci les moeurs alors aujourd'hui n'hésitons pas a écouté de la musique sans modération. Sortons nos trésors de nos discothèques et réécoutons les avec délice. Ce soir allons à la rencontre des artistes d'un soir et laissons nous surprendre. Il y a toujours quelque chose à recevoir de l'autre. Comme nous y invite l'Evangile d'aujourd'hui, profitons du temps présents. C'est le seul moment où nous pouvons être vraiment présent à la vie. "
Ne vous faites pas tant de souci pour demain : demain se souciera de lui-même ; à chaque jour suffit sa peine" (Mt 6, 54).

 
cf 2008


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20 juin 2008 5 20 /06 /juin /2008 11:01

Ce n'est rien
Tu le sais bien
Le temps passe
Ce n'est rien

Tu sais bien
Elles s'en vont comme les bateaux
Et soudain
Ca revient

Pour un bateau qui s'en va
Et revient
II y a mille coquilles de noix
Sur ton chemin
Qui coulent et c'est très bien

Et c'est comme une tourterelle
Qui s'éloigne à tire d'aile
En emportant le duvet
Qu'était ton lit
Un beau matin

Et ce n'est qu'une fleur nouvelle
Et qui s'en va vers la grêle
Comme un petit radeau frêle
Sur l'océan

Ce n'est rien
Tu le sais bien
Le temps passe
Ce n'est rien
Tu sais bien
Elles s'en vont comme les bateaux
Et soudain
Ca prévient
Comme un bateau qui revient
Et soudain
Il y a mille sirènes de joie
Sur ton chemin
Qui résonnent et c'est très bien

Et ce n'est qu'une tourterelle
Qui revient à tire d'aile
En rapportant le duvet
Qu'était ton lit
Un beau matin

Et ce n'est qu'une fleur nouvelle
Et qui s'en va vers la grêle
Comme un petit radeau frêle
Sur l'océan

Ca prévient
Comme un bateau qui revient
Et soudain
Il y a mille sirènes de joie
Sur ton chemin
Qui résonnent et c'est très bien

Et ce n'est qu'une tourterelle
Qui r'viendra à tire d'aile
En rapportant le duvet
Qu'était son nid
Un beau matin

Et ce n'est qu'une fleur nouvelle
Et qui s'en va vers la grêle
Comme un petit radeau frêle
Sur l'océan

Paroles: Etienne Roda-Gil.


 

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19 juin 2008 4 19 /06 /juin /2008 21:35
Sarl Chretienne
Agencement Conception
La Faye, 50800La Colombe, Manche


Quand on est blogueur, l'erreur ne pardonne pas ! Je revenais un peu aggard de mon rendez vous traitementique. Soudain me  voilà sorti de ma torpeur ! Un accident ? Une créature de rêve ? Une Ferrari ? Que nenni ! Que vois-je ? L'estafette rutilante de la SARL répondant au si doux nom de... Chrétienne. Me voici alors interdis devant le véhicule. Désespéré je plonge la main dans la poche du blouson et rien n'en sort... Qu'ais je donc fais de mon apareille photo, ce fidèle compagnon, accessoire indispensable de tout blogueur qui se respecte. Je demande pardon à notre vénérable maître (link) pour ce dérapage incontrôlé et qui entache tout le sérieux blogistique de la B Loge (link). Je n'ai pas pu immortaliser ce véhicule répondant au nom si avenant de "SARL Chrétienne". Serais-ce le futur véhicule de fonction de notre vicaire épiscopal ? En tout cas si vous envisager de refaire votre intérieur, n'hésitez plus faite appelle à la seule SARL Chrétienne du secteur ! Cela valait bien en tout cas une publicité gratuite !

CF 2008

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18 juin 2008 3 18 /06 /juin /2008 11:35


Aujourd’hui, Frédéric tu aurais eu 31 ans. Tu étais plein de vie et tu rêvais d'une vie au service des autres. Ce matin là tu succombas sous les bales meurtrières. Je me souviendrais toujours de cette mare de sang. « Aimez vos ennemis, aimez ceux qui vous persécute », comment accueillir une telle parole lorsque le confrère baigne dans son sang ? Pourtant, la haine enferme celui qui en est mordu. Le venin s’insinue dans les veines et devient mortifère. Le piège de la souffrance est de nous replier sur nous même et de nous mener sur le terrain du mal. Le mal gagne à chaque fois que nous cédons à son attrait. Seul nous nous effondrons. Ce n’est pas nous qui pouvons vaincre le mal. C’est le Christ qui l’a vaincu en vivant l’Amour jusqu’au bout. Il n’a pu le faire qu’en vivant uni à son père. Son pardon offert à ses bourreaux a été sa victoire sur le mal et la haine. Par son pardon il a tué la haine. Les meurtriers de Frédéric n’ont toujours pas été arrêtés. Je prie pour eux régulièrement pour qu’ils retrouvent un chemin d’humanité et qu’ils chassent de leur vie la violence. « Père pardonne leur car il ne savaient pas ce qu’ils faisaient ». « Donne aux parents de Frédéric la force de surmonter l’épreuve et qu’il puissent un jour assister au procès des meurtriers de leur fils ». Aides nous Seigneur à garder un regard d’amour sur tout homme et à reconnaître lui sa dignité de Fils.

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17 juin 2008 2 17 /06 /juin /2008 10:52

Pour supporter l'exil de la vallée des larmes     

 Il me faut le regard de mon Divin Sauveur

 Ce regard plein d'amour m'a dévoilé ses charmes

 Il m'a fait pressentir le Céleste bonheur

 Mon Jésus me sourit quand vers Lui je soupire.

 Alors je ne sens plus l'épreuve de la foi

 Le Regard de mon Dieu, son ravissant Sourire,

 Voilà mon Ciel à moi!...



 Mon Ciel est de pouvoir attirer sur les âmes

 Sur l'Eglise ma mère et sur toutes mes soeurs  

 Les grâces de Jésus et ses Divines flammes    

 Qui savent embraser et réjouir les coeurs.

 Je puis tout obtenir lorsque dans le mystère

 Je parle coeur à coeur avec mon Divin Roi

 Cette douce Oraison tout près du Sanctuaire

 Voilà mon Ciel à moi!...



 Mon Ciel, il est caché dans la petite Hostie

 Où Jésus, mon Epoux, se voile par amour

 A ce Foyer Divin je vais puiser la vie

 Et là mon Doux Sauveur m'écoute nuit et jour

 « Oh! quel heureux instant lorsque dans ta tendresse

 « Tu viens, mon Bien-Aimé, me transformer en toi

 « Cette union d'amour, cette ineffable ivresse

 Voilà mon Ciel à moi!...



 Mon Ciel est de sentir en moi la ressemblance     

 Du Dieu qui me créa de son Souffle Puissant 

 Mon Ciel est de rester toujours en sa présence

 De l'appeler mon Père et d'être son enfant

 Entre ses bras Divins, je ne crains pas l'orage

 Le total abandon voilà ma seule loi. 

 Sommeiller sur son coeur, tout près de son Visage

 Voilà mon Ciel à moi!...



 Mon Ciel, je l'ai trouvé dans la Trinité Sainte

 Qui réside en mon coeur, prisonnière d'amour

 Là, contemplant mon Dieu, je lui redis sans crainte

 Que je veux le servir et l'aimer sans retour.

 Mon Ciel est de sourire à ce Dieu que j'adore

 Lorsqu'Il veut se cacher pour éprouver ma foi

 Souffrir en attendant qu'II me regarde encore

 Voilà mon Ciel à moi!...

Poême n°32 de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus de la Sainte Face

 

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16 juin 2008 1 16 /06 /juin /2008 11:33


Ma Mère, depuis que j'ai compris qu'il m'était impossible de rien faire par moi-même, la tâche que vous m'avez imposée ne me parut plus difficile, j'ai senti que l'unique chose nécessaire était de m'unir de plus en plus à Jésus et que Le reste me serait donné par surcroît. En effet jamais mon espérance n'a été trompée, le Bon Dieu a daigné remplir ma petite main autant de fois qu'il a été nécessaire pour que je nourrisse l'âme de mes soeurs. Je vous avoue, Mère bien-aimée, que si je m'étais appuyée le moins du monde sur mes propres forces, je vous aurais bientôt rendu les armes... De loin cela paraît tout rose de faire du bien aux âmes, de leur faire aimer Dieu davantage, enfin de les modeler d'après ses vues et ses pensées personnelles. De près c'est tout le contraire, le rose a disparu... on sent que faire du bien c'est chose aussi impossible sans le secours du bon Dieu que de faire briller le soleil dans la nuit... On sent qu'il faut absolument oublier ses goûts, ses conceptions personnelles et guider les âmes par le chemin que Jésus leur a tracé, sans essayer de les faire marcher par sa propre voie.


Sainte Thérès de l'Enfant Jésus de la Sainte Face, Manuscrit C (22 v°)

 

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15 juin 2008 7 15 /06 /juin /2008 21:43


Pourquoi ? C'est la question qui monte en nous, lorsque nous sommes confrontés à l'absurde. Alors que la fête de l'ordination de Laurent battait son plein, voici que je reçois, comme un coup de fouet, une nouvelle bien sombre. La maman de Gaël et de Guélic s'en est allée. Gaël et Guélic sont deux adolescents autistes qui ont été confirmés en se préparent avec la J.O.C. Comme accompagnateur j'étais vraiment édifié par leur foi. Ils enrichissaient chacun par leur présence et leur joie de vivre. Leurs parents, fidèles aux rencontres, les accompagnaient avec une grande délicatesse. Leur maman était vraiment attentive sans être pour autant envahissante. Elle avait trouvé la juste distance qui permet à l'autre de grandir et d'exister. Par son humanité elle nous aidai à percevoir qu'en chaque personne, même handicapée, il y a une richesse à recevoir. Avec elle on ne brassait pas de grandes idées, on essayer de vivre tout simplement l’évangile. Le couple était uni et soudé pour accueillir au mieux ces enfants qu'ils ont reçus de leur union. Ils semblaient si heureux... Et voici que les nuages sont apparus. Un cancer foudroyant est venu arracher une épouse à son mari et une mère à ses enfants. Arrachement brutal… Où trouver un refuge quand la tempête s’abat sur la vie ?..

 

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15 juin 2008 7 15 /06 /juin /2008 19:11

Dieu embauche ! Pourquoi ne pas répondre à son annonce ? Elle est pourtant alléchante. Jugez plutôt : un travail en plein air, au soleil, des personnes à qui vous pouvez redonner le sourire, des rencontres improbables, des découvertes et des émerveillement chaque jour. Si le contrat de travail vous intéresse n'hésitez plus ! Avec Dieu il n'y a que des CDI. En plus vous prendrais des couleurs, votre bronzage est assuré. En effet, on ne moissonne pas quand il pleut si non la récolte serai perdu. Aller travailler à la moisson c'est donc aller dehors respirer à plein poumon. C'est aussi profiter du soleil pour qu'il me réchauffe. Le moissonneur n'est pas seulement celui qui va peiner à la tache. Il est aussi celui qui va récolter les fruits de celui qui a semer. Son salaire devient alors la joie d'être le témoin de ce que le maître de la moisson opère dans la vie des personnes qu'il rencontre. L'ouvrier participe alors à la moisson avec les seuls outils que lui donne le maître. Ses outils, il doit les recevoir. On ne peut donner que ce que nous recevons. « vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement ».

CF 2008
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12 juin 2008 4 12 /06 /juin /2008 11:47
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9 juin 2008 1 09 /06 /juin /2008 22:19

Un an… 365 jours où il faut patiemment redire oui. Accueillir chaque jour le don reçu. Ne pas le rendre captif mais essayer de le laisser agir. Comment ne pas rendre grâce pour tant de grâces reçues ? Je me souviens encore de ce 10 juin, marchant vers la cathédrale de Coutances d’un pas qui me semblait bien lourd. J’arrivais à un croisement de ma vie, il y en aura d’autres… L’important est de garder le cap ! Merci pour tous ces phares présents dans ma vie. Quel moment de graviter quand je dois m’avancer vers l’autel pour répondre« me voici » à l’appel. J’ai à l’esprit le jour de ma profession de foi, le 29 juin 1986 dans l’église de Saint-Martin-de-Varreville. Ce jour là je reçu un désir qui se transforma patiemment en appel malgré tous les efforts pour l’ignorer. Un visage s’inscrit alors dans ma mémoire : l’abbé Lepleux qui fut mon curé pendant 24 ans et m’a accompagné comme un père dans ma vie de foi d’enfant et d’adolescent. Il y eu aussi Philippe qui su me guider avec délicatesse sur le chemin. Ces deux visages ne vont pas rester seuls. Je rentre dans cette cathédrale où retenti le chant « Dieu nous a tous appelés ». Me voici arrivé dans cette cathédrale où j’ai déjà assisté à plusieurs ordinations. Je peine à me convaincre que cette foi si c’est mon tour. 9 ans que je m’y prépare. 9 ans de joie, de combats, de questions et enfin une réponse : le Seigneur t’appelle. L’enfantement aura durer 32 ans pour façonner le cœur du pasteur selon le cœur de Dieu, du moins je l’espère. La cathédrale est investie par un peuple qui semble heureux et joyeux. Pourtant l’ordinant est intimidé et en est presque gêné que tous les regards se braquent sur lui. Il faut marcher sans se retourner ! Et pourtant quelle émotion de voir tous ces visages croisés depuis l’enfance jusqu'à ce jour. J’ai comme l’impression que ma vie défile devant moi. Puis vient le temps de recevoir ce que j’ai tant attendu. Il faut s’en remettre à la grâce de l’Esprit. Sans lui on ne peut rien faire. Il faut mettre ses mains dans celle de son évêque qui devient celui qui va me guider pour me faire toujours plus grandir en Christ. Il me faut m’abandonner. Je me retrouve face contre terre devant l’autel. « Seigneur prends Pitié ». Je me présente devant Dieu avec toutes mes limites et mes incapacités, lui qui nous rend capables. Comme Saint Pierre j’adresse ces paroles « Seigneur, tu sais tout, tu sais vraiment que je t’aimes ». Je suis comme enveloppé par la prière de toute l’Eglise. Je dois me le rappeler : sans la prière de toute l’Eglise je ne peux rien. Et puis il faut se relever et recevoir de Dieu tout ce qu’il veut me donner pour devenir le prêtre selon son cœur. Une immense joie et émotion m’étreignent. Cette joie fait partie de ces moments dans nos vies où nous semblons vivre un bonheur sans nuages. Rassurez vous ils reviennent assez vite. Toujours est il que les larmes sont présentes. Cette joie déborde lorsqu’il faut aller donner l’accolade fraternelle à ses nouveaux frères qui m’accueillent comme l’un des leurs. Je n’oublierai jamais leurs regards. Maintenant il faut dire des paroles qui me dépassent. « Ceci est mon Corps, Ceci est mon sang »… Mystère.

 
Un an… De rencontres et d’accueils au nom du Christ qui me transforment peu à peu. Un an où le combat est aussi présent. Depuis un an je passe peu à peu de l’image que je m’étais faite du ministère de prêtre au réalisme du quotidien. Je renonce à être le prêtre idéal que l’on rêve tous. Je ne suis qu’un pauvre homme que le Seigneur a choisi pour agir en son nom. Modestement j’essaye de lui être fidèles et de remplir au mieux la mission qu’il me donne à travers l’Eglise. Mon salaire finalement c’est le bonheur de pouvoir accompagner des personnes dans les grandes étapes de leur vie. De voir grandir des jeunes, de pouvoir nourrir leur foi. Je m’aperçois finalement que depuis mon baptême je suis monté dans une barque et que cette barque elle a besoin d’un équipage pour arriver sur l’autre rive. Cet équipage est bien divers. Et pourtant nous devons œuvrer à la même mission. Ce n’est pas toujours facile pour un prêtre de faire la communion au sein de l’Eglise mais en même temps c’est passionnant ! J’ai eu aussi la chance de découvrir tout l’enrichissement de travailler en équipe. Merci à tous ceux qui m’aide à devenir prêtre chaque jour. Merci pour toutes les amitiés tissés jour à près jours. Le plus beau cadeau que je peux recevoir pour mes un an de sacerdoce va être de pouvoir célébrer la messe et offrir ainsi « le sacrifice de toute l’église pour la Gloire de Dieu et le Salut du monde ». Dans ma prière seront aussi présents tous ceux qui ont aussi répondu à l’appel et ceux qui s’y prépare comme Laurent qui sera ordonné diacre samedi à Carentan.

 

« Père infiniment bon, écoute ma prière ;

ouvre mon cœur à la lumière de l’Esprit Saint,

que je sois vraiment ce que tu attends d’un prêtre :

un homme qui célèbre tes mystères avec foi,

qui se dépense au service de ton peuple,

et qui t’aime de tout son amour. »

Prière d’ouverture de la messe pour le prêtre lui-même

Cf 2008

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