Bonjour, je m'appelle Christophe, j'ai 34 ans et je suis prêtre pour le diocèse de Coutances et Avranches depuis le 10 juin 2007. J'ai été ordoné par Mgr Stanislas LALANNE
Le commerce de nos villes connaît des mutations régulières. Telle enseigne qui disparais au profit d'une autre... Souvent se sont des agences bancaires ou d'assurance qui prennent l'ascendant. Telle ne fut pas ma surprise de découvrir dans ma rue à 10 mètres de mon porche, par le biais d'une feuille paperbord collée à la vitrine, une future boutique.... d'ésotérisme. Il faut savoir qu'à vingt mettre de cette futur boutique, il y a la célèbre librairie Siloé, religieuse si l'en fut... Ainsi va la vie....
" Alors le Seigneur Dieu modela l'homme avec la poussière tirée du sol ; il insuffla dans ses narines le souffle de vie, et l'homme devint un être vivant. Le Seigneur Dieu planta un jardin en Éden, à l'orient, et y plaça l'homme qu'il avait modelé." (Gn 2, 7-9)
1 - Comme l'argile se laisse faire Entre les mains agiles du potier, Ainsi mon âme se laisse faire, Ainsi mon cœur te cherche, toi mon Dieu.
Je viens vers toi, Jésus, (bis) Je viens vers toi, Jésus. (bis)
2 - Comme une terre qui est aride, Ainsi mon cœur désire ton eau vive. Tu es la source qui désaltère : Qui croit en toi n'aura plus jamais soif.
3 - Comme un veilleur attend l'aurore Ainsi mon âme espère en ta Parole. Car ta Parole est une lampe, Une lumière allumée sur mes pas.
Aujourd’hui, la liturgie nous propose la suite du récit de la Création. Nous atteignons un sommet puisqu’il s’agit ici de la création de l’homme et de la femme. Ce récit de la Genèse est un beau poème avec le refrain « Dieu vit que cela était bon ». Avec le sixième jour le refrain s’enrichit : « et Dieu vit que cela était très bon ». L’homme est alors perçu par l’auteur du récit comme le sommet, le chef d’œuvre de la Création de Dieu ». Dieu à mis en l’homme ce qu’il avait de meilleur en lui au point d’en faire son image. Dès lors Dieu ne pourra jamais se résoudre à abandonner l’homme y compris lorsque celui-ci cède au mal. Même lorsque l’homme est défiguré, Dieu continue avoir en lui cette image qu’il a inscrite en chacun de nous. Il ira jusqu’à donner son fils qui sera lui-même défigurer pour redonner figure à ce qui n’en est plus. Nous sommes inviter à nous laisser ressaisir par ce récit et à renouveler notre regard sur chaque personne que nous rencontrons et à nous souvenir que Dieu y a inscrit le meilleur de lui-même.
"Jésus leur prescrivit de ne rien emporter pour la route, si ce n'est un bâton ; de n'avoir ni pain, ni sac, ni pièces de monnaie dans leur ceinture. « Mettez des sandales, ne prenez pas de tunique de rechange." (Mc 6, 8). J'avoue que l'Evangile d'aujourd'hui me laisse perplexe quand je voit tout le matériel qu'on utilise pour la pastorale (ordinateur, vidéoprojecteur, sono, carnets de chants, grosse bible, grande îcone, lecteur CD....). Même s'il faut des moyens techniques pour la mission, cet évangile me réinterpel sur leur utilisation. Finalement, il ne faut jamais oublier le but de notre mission : la rencontre pour annoncer et recevoir nous même le Christ....
De nos jours, on se lamente asser en disant "Y a plus de saisons". Alors je me permet de saluer ce beau tapis neigeux que m'a offert ce bel hiver.
Je ne résiste pas à vous communiquer ce que dit Sainte Thérèse "de Lisieux" en revenant sur sa prise d'habit dans le manuscrit A (72 r°) "Contre toute espérance notre Père chéri se remit de sa seconde attaque et Monseigneur fixa la cérémonie au 10 janvier. L'attente avait été longue mais aussi, quelle belle fête !... rien n'y manquait rien, pas même la neige... Je ne sais pas si déjà je vous ai parlé de mon amour pour la neige ?... Toute petite, sa blancheur me ravissait ; un des plus grands plaisirs était de me promener sous les flocons neigeux. D'où me venait ce goût pour la neige ?... Peut-être de ce qu'étant une petite fleur d'hiver la première parure dont mes yeux d'enfant virent la nature embellie dut être son blanc manteau... Enfin j'avais toujours désiré que le jour de ma prise d'habit la nature fût comme moi parrée de blanc"
Heureux ! Comment ne pas l’être lorsque qu’à la fin de la messe un bouquet de mercis est offert par la soixantaine de collégiens réunis à Biville. Autant de mercis qui traduisent une joie de vivre lorsque que l’on prend le temps de regarder ces sourires. Que c’est beau de voir des jeunes grandir et heureux d’être ensembles ! Un petit week-end pour prendre des vivres pour la route. Que de souvenirs emmagasinés pour cette vie si prometteuse…. Alors « Yalla c’est passionnant de vivre en aimant ! » (Soeur Emmanuelle).
Merci aussi à vous les lycéens pour votre dynamisme et votre joie communicative mise au service des plus jeunes… Et à l'équipe des cuistots !
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